Song information On this page you can find the lyrics of the song Générique 2 fin, artist - Le Gouffre. Album song L'apéro avant la galette, in the genre Иностранный рэп и хип-хоп
Date of issue: 10.05.2015
Record label: Le Gouffre
Générique 2 fin |
Qu’on n’me casse pas les couilles et qu’on m’laisse faire |
C’est l’générique de fin, c’est comme dans un bon western |
Les ingrédients c’est Le Gouffre, un kick, une caisse claire |
Regarde le featuring, c’est une connexion d’experts |
Désespéré, mes rêves ont disparu |
Si on fait du peu-ra c’est peut-être parce qu’on kiffe la rue |
J’aiguise ma plume, tu sais qu’on apprécie l’grabuge |
8 mesures en état de grâce et les MC’s s’paluchent |
Les bourgeois dépressifs disent qu’l’argent n’fait pas l’bonheur |
On en reparlera après 3 ans chez Manpower |
Pas d’court d’tennis mais j’ai gagné la Coupe des vices |
Un jour j’serai riche, j’pourrai m’acheter un Kundelich |
Tu t’la pètes mais t’amènes ta go au grec |
Keyser Söze ne boitait pas pour gratter la Cotorep |
T'écoutes du dirty dans ta Renault Megane |
J’m'écoute le prochain album d’Ol Dirty dans ma DeLorean |
J’fais d’la bombe sans apologie, ancien dans la rapologie |
Reconnais l'écriture sans la graphologie |
Pas d’punchline: y’a que des textes et des citations |
Voici un peu d’sérénité dans toute cette excitation |
Tu veux du flow? |
Du son? |
Mets ton scaphandrier |
J’suis pas l’rappeur du jour, Playboy, déchire ton calendrier |
Si c’est la fin, que le plus grand m’pardonne |
Car le blackalauréat avec Le Gouffre c’est le Grand Canyon |
Zesau qui la saute c’t’instru |
Au micro c’est «à qui la faute ?» |
quand j’m’incruste |
Comme un intru sur c’t’intro |
L’MC s’plaint trop donc j’fais l’plein d’provisions |
V’là l’pro, disons qu’ici ça commence plein-pot |
J’veux être dé-blin, trop de blé |
Pour ça faut qu’j’déblaie la place |
Prendre la mienne pour pas m’faire doubler |
Ouais j’pense qu'à me faire du blé |
Comme la plupart des jeunes d’ici |
Ça dégénère, le générique sonnera la fin des MCs gros |
Eh yo rase ta moquette |
Avant d’nous faire croire que t’es une kahba coquette |
Les négros glissent dans la blanche comme dans Rasta Rockett |
Cabrón, j’fais gaffe à qui j’tape la causette |
Juste assez musclé pour soul’ver l’kalash soviet' |
Juste assez d’un vol à la sauvette |
Pour envoyer un mandat cash au bled |
Tu veux percer mais tu t’acharnes, lopette |
T’es mort dans l’générique de fin |
J’pense tout haut, c’que les gens disent tout bas |
Renoi, rabza, nawash, hindou, toubab |
Habitants du ghetto, tous coupables |
Zonard nocturne, en mode loubard |
Lyrical iceberg slim |
J’mets sur l’trottoir les MCs, leurs rimes et leur team |
T’es mort dans l’film, tu finis infirme |
C’est pour Le Gouffre, est-ce que t’imprimes? |
Anti-patron, pro-profits |
Joe Lucazz, c’est plus qu’un patronyme |
J’suis noir et blanc, original classique |
Vous n'êtes que parodie |
Barre de rire, mort de rire |
J’ressucite, marre de rire, mimine |
J’suis pas c’négro qui crève au début ou presque à la fin du film |
Ni c’parrain du crime grillé par une p’tite |
Pire: une empreinte laissée sur un filtre |
Livre interdit, si j’suis un livre |
Usual Suspect, j’suis l’infirme |
Maître de cérémonie, merdeux cesse-tes-conneries |
Arrête de faire d’l'égotrip |
Fais mieux: essaye de faire des gros titres |
T’es fiévreux, j’suis une pluie d’météorites |
Dans ton ciel bleu, j’mets l’feu, j’les terrorise |
Si y’avait moins d’pédés, tu s’rais d’jà signé |
Mais avec des si bah c’est pas assez pour signer |
J’suis mort dans l’film, j’décide d’rester authentique |
Surtout passe pas à la télé, t’es même pas né dans l’générique |
Derrière moi un tas d’garçons qu’on r’froidit pas avec un tas d’glaçons |
On manque pas d’air et quand on parle d’herbe on parle pas d’gazon |
Un bête de son c’est rare comme un clochard avec une coupe fraîche |
Le Gouffre frère, c’est l’whisky sec pas d’la liqueur au goût d’fraise |
Il faudrait qu’j’me téléporte |
Sur mon cerveau ils veulent foutre des électrodes |
J’viens aider les potes et malgré les porcs |
Hugo il vient pour péter les portes |
Avant tout pour les proches et ça tout l’monde pourra t’le dire |
C’est l’générique tout l’monde se lève, pas pour partir, pour applaudir |
Tu cherches un bon plan sur Paris bah y’a l’plan vigipirate |
Laisse pas traîner ton passeport si tu visites l’Irak |
Putain parait qu’dans vos cuisines y’a des mecs virils qui rappent |
Moi j’bouffe c’que tu m’prépares que si t’es Cyril Lignac |
Ils ont l’immunité du totem, nullité du top ten |
Votre sentence est irrévocable, le Diable a tiré vos câbles |
On rêve de Miami c’est pas pour ves-qui Rohff |
C’est toujours les mecs qui morflent, qui s’ront pas dans l’making-of |
Après l’apéro, la galette, générique de fin |
Dans l’cerveau c’est pas net, déchetterie d’gue-din |
Mon bedo, ma canette, vrai j'évite le frein |
J’ai pécho les manettes, préféré suivre ce ch’min |
Partir loin, ça nécessite le plein |
Les frères dégénèrent vite et réfléchissent demain |
J’kiffe le train, des pepettes et j’quitte ce coin |
Dernier track et rideau, tout l’effectif s’rejoint |
On m’a dit: «T'étais où? |
Ça fait longtemps qu’t’as disparu |
On a cru qu’la Scred était morte, enterrée par la rue» |
Moi, et mes compères, on n’a jamais lâché vraiment |
On a toujours vécu comme ça, en rappant et en traînant |
Tu sais, de bars en bars, de cités en cités, de rues en rues |
On est dev’nu ainsi le plus connu des groupes inconnus |
On m’a dit: «Befa il devient quoi? |
Car au début vous étiez cinq» |
Tout a une fin et moi ça fait partie d’mon passé simple |
Tu vas vraiment avoir du mal si tu t’bases sur les pardons |
Juste à deux pas des bas-fonds où des bastos te bafferont |
On est tous au volant d’nos vies, faut qu’on évite les fausses manœuvres |
Et surtout les trous d’boulette si tu chéris ton coste-La neuf |
J’suis pas dans un roman d’police, j’attends toujours l’moment propice |
Imaginez Hollande au SMIC, un monde où les mômes en profitent |
C’est l’générique qui t’annonce, que ce soir ton cross va serrer |
J’avance les crocs acérés comme une go que j’crois serrer |
Eh yo Té-Sey, vague à l'âme |
Ma caille verse une goutte, pas d’salade |
La Smala, se balade près du Gouffre |
Nan j’passerai pas ma life à faire des signes de flingues |
C’est pas la frénésie qu’je crains, c’est l’générique de fin |
Allez hurle, ma plume crache des perles |
Pour les vrais scars-la qui savent de quoi on parle |
Sec, j’ai versé toutes mes larmes pour qu’l’amertume s'éloigne |
Tiraillé, picanté ?, j’ai la rime bruxelloise |
J’me plains pas, j’vis ici, là où |
Chaque jour a c’goût de fin de mois difficile |
Où rien n’va, l’illicite s’installe |
Partout, là où, ceux qu’ont l’moins d’soucis à s’faire |
Pour leur retraite, juste une peine de prison d'5 à 18 piges |
Mon blaze dans l’générique de fin, pourtant j’suis pas c’t’acteur |
J’gratte ma feuille avant qu’la fin du film me casse la gueule |
Les minutes de c’son t’paraissent longues |
Pour t’rassurer, dis-toi qu'ça fait 10 ans que j’passe un sale quart d’heure |
Ma boucle est bouclée, j’finis mon couplet rude, découpé |
Rue d’Belleville c’est mon QG, pute c’est l’moment d’bouger |
Amputé d’une jambe, il m’reste ma queue |
J’pourrais marcher d’ssus tellement mes couilles sont décuplées |
Dégoûté d’eux, j’vis mon truc au jour le jour |
1−2, la fin du générique s’est pas faite en un coucou |
J’ai pas l’temps d'être cool main-de |
Faire main-de, frère faudra tout baiser même les poules vierges |
Faut pas qu’j’démérite, retiens |
Ton souffle, qu’on souffre les élites |
Le Gouffre c’est mer-ri, ver-ri |
Les riches pour l’générique de fin |
Hé machin, j’m’acharne et laisse |
Ma fable c’est un massacre que mes lèvres affables |
Demande à Char et F |
J’suis assis dans une marre de boue |
Où l’mouv' a bien changé |
J’suis un Homme, le reste des chimpanzés |
Même s’ils marchent debout |
Les salades j’ai pas pris l’temps d’les égoutter |
Partisan d’l’Or Noir, l'équipe qui monte en pratiquant l’escalade |
J’veux pas d’une vie d’parfait soldat |
J’veux qu’mes raps traversent ta cervelle, Lee Harvey Oswald |
J’rêverai d’me barrer d’là, taper des siestes aux Maldives |
Mais paraît qu’on rappe mieux avec l’estomac vide |
J’viens cracher d’l’acide dans vos sirops d’menthe |
Rapper mes classiques dans mes Reebok blanches |
J’débite grave et mes rimes c’est des huit syllabes |
C’est l'épitaphe, le générique final, Lavo' |
L’apéro avant la galette, à notre tour de faire des titres |
Savoure le générique même si t’as la tête dans les toilettes |
Douze piges qu’on fait du son, au compteur: des heures de parking |
Le Gouffre et sa connexion, y’a pas d’erreur de casting |
Que tout le monde reste assis, vas-y paye ta tise |
J’rallume mon pet' d’haschich, décolle les têtes d’affiche |
Même en chien, on fait l’taf quand on bosse nos disques |
Générique 2 fin, la track qui sera au box-office |
Arrête de me soûler, rajoute de l’eau dans mon Ricard |
Les rappeurs sont froids comme s’ils étaient produits par Picard |
Ils font les vénères alors qu’ils sont doux comme des agneaux |
Plus Jodie Foster qu’Hannibal Lecter dans L’silence des agneaux |
Ils font les Tony mais c’est plus des Elvira |
Avec le temps les masques tombent, qui vivra verra |
Mets l’générique de fin, c’est que des bonnes connexions |
Jamais dans la tendance, toujours dans la bonne direction |
Plus il y a de monde, plus je baise |
C’est Sergio Katana de U2 °F |
Le pur, le best tel le W.U. |
de M.E.F |
Venu de l’Est à la conquête du reste |
AT4 tu rêves mais à cause d’eux, un d’ces quatre, tu crèves |
9.1. |
Essonne, zone désertique |
Peace aux tieks d’Evry où les flics font des perquis' |
Où les bitchs ont des vertiges |
Du mensonge toujours à l’antipode |
Pas comme ces fils de bourges que j’connais qui f’raient passer leurs carrières |
avant les potes |
A c’qui paraît on a des aptitudes à nuire |
De toute façon on nous a dit qu’on s’rait bons qu'à pper-ra la nuit |
Avant l’lâché d’rideau, fallait marquer le coup |
Pas là pour rire, à quoi ça sert d’vouloir narguer le clown? |
C’est pour Le Gouffre et ceux qui vivent au bord d’un trou |
Tous ceux traités d’animaux, d’avoir trouvé vie dans un zoo |
Son XXX, moi j’la fourre aussi bien qu’une XXX |
Trop d’préoccupations dans l’crâne pour venir faire la java |
On garantit par toute la basse |
On nage en rimes, ça t’fout l’cafard |
Donc parle tranquille, mal ou cavale |
On part en vrille tah Boulala |
J’sais qu’t’as l’seum gars, touche pas ma phase |
Mais j’mate le |
Des valeurs plates pour l’apparat, les rappeurs partent tous à la trappe |
Trop d’fous ici, ça sent l’asile |
Au s’cours, ils m’disent «J'attends la suite» |
Nos bougs s’immiscent tard dans la ville |
Comme Houdini, j’pars en magie |
J’ressens vos doutes, j’reste là à jeun |
J’me sens comme vous, j’ai grave la aim-f |
Ce temps trop flou m’aide pas, ça craint |
Demande au Gouffre: c’est pas la fin, nan |
Tu m’as pas vu à l'écran mais je suis dans le générique |
Pour les petits et les grands, les étrangers, les çais-Fran |
Les gentils et les méchants, tout baigne, Ménélik |
Mes répliques? |
Tu les connais bien |
Si t’attends le générique pour la critique, c’est qu’tu connais rien |
Galérien, collégien, meuf en chien, viens |
Il n’y a aucun lien, mets-toi bien |
Détends-toi, bois un verre, fume un joint |
Jusqu’au générique de fin |
Ça fait longtemps que je crois plus aux miracles |
Moi j’fais pas du copinage sachant que tu m’copieras |
T’aimes pas mon style? |
C’est pas grave, va t’faire niquer |
Ils pourraient m’appeler papa sans faire le test de paternité |
Laisse-moi fumer mon pétard, mimo, la journée s’termine toujours |
Une pensée pour mes ennemis |
Une mesure de respect pour ceux qui méritent de s’plaindre |
C’est pour ma famille que je trinque dans le générique de fin |
Imprégné du goût amer de la défaite |
Un pied près du Gouffre avec de sales réflexes |
Fuck le refrain, c’est l’générique de fin |
Des gestes techniques et des p’tites tes-fein |
Je réfléchis donc je flingue |
J'écris comme je peins mes lettres |
Quand c’est compliqué d’faire simple, faut enfreindre les règles |
L’ancien s’fait plaiz' |
J’m’explose pour la beauté du geste |
J’me fous en l’air pour une cause perdue, c’est mon côté burlesque |
Si t’as pas l’bras long, personne t’tendra la main |
Ici l’avenir est sombre, on n’a pas la lampe d’Aladin |
Rappeur sans bling-bling, l’habit n’fait pas le moine |
Tu repars en poussière, t’arrives, t’es à poil |
Avec des pointes d’acier, dans des gants d’velours |
J’descends d’un gang de loups |
Allez, laisse-moi passer, écoute bien, ça promet |
En route vers le sommet, les couilles bien accrochées |
Les fouilles pleines de monnaie |
Vécu déguisé en rimes et assonances |
Et les petits c’est affolant, il n’est question que de vice et insolence |
Rester sobre, c’est triste et assommant |
Il va pleuvoir des problèmes, vigilance Hollande |
Hé petit respecte tes aînés et fais tes lacets |
J’ai enterré Framboisier, tu sais quel âge j’ai? |
('Dossa) |
On m’a sali, j’ai dit fuck d’emblée |
Quand on m’trahit, j’fais style j’vois rien comme Jamie Foxx dans Ray |
Le Gouffre m’offre un ticket pour les coulisses, j’suis cinéphile |
J’rejoins la fine équipe des Goonies, c’est mes partenaires |
Je prête allégeance, soudés comme Joe et Averell ou Marvel Avengers |
Le flingue et le couteau d’Inglorious Basterds |
Plus le pack et le proton de Ghostbusters |
Un casting de légende à la Al Pac', De Niro |
Pour sortir de l'écran, hashtag Last Action Hero |
C’est l’générique de fin, pèse tes rimes, j’baise la prod |
Test terrible, pet stérile égale baise la proc' |
On m’a dit «teste, approche», on va pas rester rire |
La sueur du pauvre s’oppose à la paresse des riches |
Dans le rôle de l’assassin t’as vu la sère-mi |
Dans celui du fou de la salle 5, t’as vu la vermine |
Reste assis, le générique est long et décrit le goût |
Un zeste d’acide, «J'ai mérité l’ombre» écrit Le Gouffre |
C’est tout, rien d’très festif pour ce générique de fin |
Fallait que je l'écrive comme si c'était mes dernières rimes |
Et vu qu’l’humain n’fait qu’s’détruire, pour le bénéfice, le gain |
Avec les tiens, sois bien sûr d'être sélectif |
Oui j’espère qu’les p’tits de demain auront d’meilleures perspectives |
Mais j’reste sceptique quand j’vois le monde et c’qu’il devient |
C’est la ruée vers le vice, un grand nombre ont pris l’chemin |
Mais t’façon c’est le destin, ça sert à rien de se faire des films |
Le cœur vide, les nerfs à vifs |
J'écoute pas mais j’te renseigne |
J’voudrais contrôler ma vie mais j’suis pas metteur en scène |
J’ai peur en scred, ça pue l’crime |
Les tits-pe s’en tirent pas et l’cœur en saigne |
Mec à chaque rime tu peux l’sentir battre |
T’inquiète pas j’connais l’sujet et quoi, bien sûr, qu’j’ai les rimes |
J’veux faire partie des insurgés, voir mon blaze sur l’générique |
Nos vies n’tiennent qu'à un fil, à deux pieds du ravin vu qu’on est trash |
Combien partent ou finissent infirmes avant la fin du long métrage? |
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Au fond, on étouffe, le fond, c’est le Gouffre |
Le Gouffre, c’est le groupe, pas d’esbrouffe |
Il faudra bien qu’on bouffe un jour |
Qu’un jour on se trouve une issue |
Qu’on se tire d’ici avant qu’on ne se tire dessus |
Nique toutes ces merdes à la radio, on a le plus |
Oui ces chanteuses de variét' qui nous pètent les sinus |
Sérieux, tu veux d’l’amour? |
Moi j’t’encule ma puce |
Parce que l’espace est trop mince entre la chatte et l’anus |
Ooh, pourquoi faire le fou si tu te rétractes? |
La vie m’a menotté, la joue contre les jantes d’un Golf 4 |
L’autofocus, tu connais ça le prix en tenaille |
Y a une averse de coups de putes, j’ai juste une veste Kenai |
Dangereux, comme un keuf sous apéro |
J’harponne les jeans G-Starr des MCs qui valent zéro |
Tu dors jusqu'à 4h de l’après-midi |
Sois pas surpris de te réveiller quand le générique est fini |