Elle ne m’a pas quitté, vous savez
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La rage au corps qui me bouffe depuis sept longues années
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Comme un tunnel que je n’ai pas emprunté
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Parfois, je n’en vois pas le bout, il y a de l’ombre partout
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Sur le monde que j’eu tant tant aimé, tant croquer
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Les plaisirs de la vie s'échappent et ne reviendront pas
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À moins que je cours, je cours, je cours, mais je n’y parviens pas
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Souvent, le souffle me manque, il faudrait que je me calme
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Il faudrait que j’en parle pourtant les mots se plantent là-bas
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Tout au fond, de ma gorge, dans les bois sombre de l’angoisse
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Tout prêt de ceux qui se forgent une carapace
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Celle qui resplendit devant l’auditoire ébloui
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Celle qui me détruit sans elle, je ne sais plus qui je suis
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Le néant, à l’horizon, je le vois qui plane
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Menacer de m’envahir en filigrane
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Dedans mon corps s’il tombe en panne, s’il ne se pavane pas
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Le long des regards qui flânent
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Le néant, à l’horizon, je le vois qui plane
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Menacer de m’envahir en filigrane
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Dedans mon corps s’il tombe en panne, s’il ne se pavane pas
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Le long des regards qui flânent
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Ces yeux n’existent pas Madame
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Parfois, je sais, c’est rare, j’essaye d’attendre que ça passe
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En détendant ce corps de garce qui monopolise l’espace
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Mais voilà que mon cœur s’emballe et bat de plus en plus fort
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De plus en plus vite, de plus en plus mal, de plus en plus mort
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Je feins celle, je feins celle, je feins celle
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Je feins celle qui n’entends pas qu’il se passe quelque chose
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Qu’a l’intérieur les roses se fanent, que mon esprit implose
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Voyons de quoi parlons-nous?
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De cet infime détail, mes enfants, il n’est pas de taille à discuter le tout
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Je porte de nouveau ce costume, ce confort, qui me consume
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Sinon les sables mouvants auront ma peau
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Qui s'épuise, qui disparaît à mesure que je le refais
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Ce tissu de mensonges qui me plonge dans
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Le néant, à l’horizon, je le vois qui plane
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Menacer de m’envahir en filigrane
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Dedans mon corps s’il tombe en panne, s’il ne se pavane pas
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Le long des regards qui flânent
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Le néant, à l’horizon, je le vois qui plane
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Menacer de m’envahir en filigrane
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Dedans mon corps s’il tombe en panne, s’il ne se pavane pas
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Le long des regards qui flânent
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Ces yeux n’existent pas Madame
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Mais j’ai le corps qui explose, et le sourire qui implose
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Le monde que l’on me propose me semble être si morose
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J’ai perdu le sens de la dose, tous mes excès se superpose et font de moi ce
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machin-chose
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Prisonnier de ses névroses, mais j’ai le corps en pause
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À l’envers, je vois l’immonde en rose
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Le cœur en pierre
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Hmm-hm-hmmm
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Hmm-hm-hmmm
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Hmm-hm-hmmm
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Hmm-hm-hmmm
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Hmm-hm-hmmm
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Le néant, à l’horizon, je le vois qui plane
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Menacer de m’envahir en filigrane
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Dedans mon corps s’il tombe en panne, s’il ne se pavane pas
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Le long des regards qui flânent
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Le néant, à l’horizon, je le vois qui plane
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Menacer de m’envahir en filigrane
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Dedans mon corps s’il tombe en panne, s’il ne se pavane pas |