Juillet Formiguères
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Souvenirs solaires
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C'était le temps de tous les chants
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Les chants du soir
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Quand il est tard
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Quand il fait noir
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Juillet Formiguères
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Souvenirs solaires
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C'étaient mes premières libertés
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Oui, Formiguères
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C'était hier
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C’est un doux regard à la gare, début juillet, un soir d'été
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Quand la température augmente et que les nuits deviennent décentes
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C’est un train couchette qu’on guette, on l’attendait depuis longtemps
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Ce sont les premières discussions qui voient naître les premières passions
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C’est une nuit pas comme les autres car on la passe avec les autres
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Ces personnes qui prennent tant de place dans notre petit cœur de glace
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Ce sont les premières images qui rempliront les premières pages
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De cet album sans soucis qu’on appellera colonie
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Juillet Formiguères
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Souvenirs solaires
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C'était le temps de tous les chants
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Les chants du soir
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Quand il est tard
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Quand il fait noir
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Juillet Formiguères
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Souvenirs solaires
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C'étaient mes premières libertés
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Oui, Formiguères
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C'était hier
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C’est une arrivée mine de rien dans un chalet tôt le matin
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Quand la rosée est encore là et quand le vent qui flotte est froid
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Ce sont des visages d’abord sages qui se dévoilent, qui se dévoilent
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Et laissent lentement se dessiner des couleurs qui resteront gravées
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C’est une montée dans les chambres qui réveille tous nos membres
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Ce sont des sensations si belles, qu’on les aimerait éternelles
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Ce sont tous ces petits détails qui font qu’avoir les cheveux en bataille ne
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nous dérangera même plus
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Tant fortes seront les choses vécues
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Juillet Formiguères
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Souvenirs solaires
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C'était le temps de tous les chants
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Les chants du soir
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Quand il est tard
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Quand il fait noir
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Juillet Formiguères
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Souvenirs solaires
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C'étaient mes premières libertés
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Oui, Formiguères
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C'était hier
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Et c’est aussi deux nuits, trois jours dans un camping aux alentours d’un lac
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Dans lequel on laisse bien des souvenirs qui nous restent
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Ce sont quelques baisers nocturnes autour d’un feu sous les étoiles
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Et puis aussi quelques murmures que l’on chuchote pendant un bal
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Ce sont des heures, un tir à pieds pendant lesquelles on se découvre
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Comme une boîte que l’on ouvre et qu’on ne veut plus jamais refermer
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Ce sont quelques petits mots doux échangés au courrier du cœur
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Ce sont des souvenirs si fous qu’ils provoqueront même nos pleurs
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Juillet Formiguères
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Souvenirs solaires
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C'était le temps de tous les chants
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Les chants du soir
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Quand il est tard
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Quand il fait noir
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Juillet Formiguères
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Souvenirs solaires
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C'étaient mes premières libertés
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Oui, Formiguères
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C'était hier
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Et puis, voilà bientôt huit ans que je n’y suis pas retournée
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Que de ce souvenir léger, je garde aussi quelques tourments
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Il y a les regards qui brûlent, elle était grande, j'étais petite
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Il y a ceux qui manipulent, on se compare, on se critique
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Derrière les sourires qui rassurent, souvent, je la dissimulais
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Cette tristesse qui me susurre et que la différence déplaît
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Souvent, je restais silencieuse au milieu de la foule joyeuse
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Je nourrissais dans ce décor l’inépuisable envie d'éclore |