| Nous sommes nos propres pères
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| Si jeunes et pourtant si vieux
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| Ça me fait penser, tu sais
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| Nous sommes nos propres mères
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| Si jeunes et si sérieux, mais ça va changer
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| On passe le temps
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| À faire des plans pour le lendemain
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| Pendant que le beau temps
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| Passe et nous laisse vide et incertain
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| On perd trop de temps
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| À suer et s'écorcher les mains
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| À quoi ça sert si on n’est pas sûr de voir demain
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| À rien
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| Alors on vit chaque jour comme le dernier
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| Et vous feriez pareil si seulement vous saviez
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| Combien de fois la fin du monde nous a frôlés
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| Alors on vit chaque jour comme le dernier
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| Parce qu’on vient de loin
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| Et quand les temps sont durs
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| On se dit: «Pire que notre histoire n’existe pas»
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| Et quand l’hiver perdure
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| On se dit simplement que la chaleur nous reviendra
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| Et c’est facile comme ça
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| Jour après jour
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| On voit combien tout est éphémère
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| Alors même en amour
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| J’aimerai chaque reine comme si c'était la dernière
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| L’air est trop lourd
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| Quand on ne vit que sur des prières
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| Moi je savoure chaque instant
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| Bien avant
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| Que s'éteigne la lumière
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| Alors on vit chaque jour comme le dernier
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| Et vous feriez pareil si seulement vous saviez
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| Combien de fois la fin du monde nous a frôlés
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| Alors on vit chaque jour comme le dernier
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| Parce qu’on vient de loin
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| Jour après jour
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| On voit combien tout est éphémère
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| Alors vivons pendant qu’on peut encore le faire
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| Mes chers
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| Alors on vit chaque jour comme le dernier
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| Et vous feriez pareil si seulement vous saviez
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| Combien de fois la fin du monde nous a frôlés
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| Alors on vit chaque jour comme le dernier
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| Parce qu’on vient de loin |