
Date of issue: 23.11.2018
Record label: Polydor France
Song language: French
Florian(original) |
T’as vu c’est drôle comme nom d’artiste, vu mon physique ça sonne faux |
J’suis né à Toulouse, j’y ai grandi la tête plein d’rêves |
Depuis je ressens un vide quand je suis loin d’elle |
J’ai toujours été le plus petit, le plus maigre, le plus fragile, le plus faible |
Tout l’monde me surnommait «le fil de fer» |
«L'asticot», «le squelette», «le morveux»… |
Le genre de p’tit qui à la piscine baissait les yeux |
J’ai tout fait plus tard que les autres |
Ma croissance en désordre |
Mais était-ce de ma faute que j’grandisse de la sorte? |
J’te parle de là où tout a commencé |
On choisit pas son corps mais ce qu’on en fait |
Je m’en suis sorti par l’humour, l’intelligence en contre-poids |
Transforme tes défauts en blagues et les gens riront avec toi |
Plutôt qu’de toi, avoue qu’c’est mieux non? |
Le second degré? |
La première des protections |
Petit Flo grandira et il comprendra qu’une tête remplie est plus utile qu’avoir |
de gros bras |
L’homme idéal j’en étais pas l’archétype |
L’histoire commence mal, mais attends la suite |
Ok, attends la suite |
Petit rachitique au visage atypique |
Ok, les filles? |
Ah, ok |
J’avais peur des filles en leur présence comme tétanisé |
J’attendais la princesse qui voudrait bien me dégivrer |
Elle paraissait si étrange, elle parlait une langue que mon manque de confiance |
m’empêchait de déchiffrer |
A des moments j’pensais sincèrement qu’aucune ne voudrait de moi |
Mes yeux marrons, mes cheveux noirs, le prince charmant ne me ressemblait pas |
J’pensais pas y arriver, je fantasmais sur mes amis |
Pardon les filles mais dans ce son j’dis que la vérité |
Ok, Marion, Audrey… Désolé |
Ok… L’argent? |
(Ok) |
On avait pas d’argent, petite famille modeste |
Papa était chanteur, maman faisait le reste |
J’avoue j’en ai souffert même si le temps l’efface |
J’enviais les chaussures de mes camarades de classe |
J’en ai gardé des valeurs, de vraies valeurs, qui deviendront de vrais remparts |
J’me rappelle de papa l’air inquiet au Carrefour appelant maman pour l’achat |
d’une doudoune à 40 balles |
J’avais rien dans les poches et que dalle toute la journée |
Merci à tous les potes pour les kebabs que j’ai pas remboursés |
J’rêvais des caisses que Booba mettait dans ses clips |
L’histoire commence mal, mais attends la suite… |
Ok, attends la suite parce que ça a bien changé depuis… (Ok) |
Mon frère? |
(Hey) |
Dans ma tête j’ai mis une graine, je l’ai plantée avec mon frère |
Un arrosoir rempli de mots, rempli d’espoir, rempli de rêves |
Je savais que cette graine pousserait avec le temps |
Du coup grâce à elle je me sentais deux fois plus grand |
En fait mon frère c’est mon sang |
C’est ma sève, c’est mon casque, mon bouclier, c’est mon clan, c’est mon glaive |
J’ai pas besoin de manager, de copine, de connaissances, de grand père, |
de maison de disques… |
J’ai mon frère, mon frère |
Ok, Oli tu sais déjà (ok) |
Le rap? |
Ah, ok |
J'étais fan de rap, avant que ça devienne la mode |
Quand mes potes écoutaient du rock et faisaient du skate à l'école |
J’copiais les textes, j’bougeais la tête, j’rêvais d'être sur scène |
J'écoutais Diam’s, Joey Starr, j'écoutais Kool Shen |
J'écoutais Yousoupha, Sinik, Sefyu, IAM, Booba, Sopra, Mc Solaar, |
et bien sûr Orelsan |
J’voulais être comme eux, je les voyais comme des demi-dieux |
J’me rêvais sur scène comme Eminem sur la pochette de 2002 |
Être de Toulouse ne nous a pas aidés |
Personne n’avait percé dans le rap à part Don Cho' et KDD |
Mais on y croyait, on était poussés par une force |
Une pincée de tuiles de Nougaro qui nous gonflait le torse |
Ok, Toulouse… Toulouse, Toulouse |
Aujourd’hui? |
Aujourd’hui il y’a beaucoup de choses qui ont changé |
Faut qu’j’t’explique |
Hum hum, comment te dire? |
(Ok) |
Les années sont passées et ont effacé mes blessures |
Le succès prend ma confiance dans ses bras et la rassure |
La petite graine a poussé, elle est sortie des orties |
Les cicatrices c’est pour se rappeler qu’on s’en est sorti |
Qu’on s’en est sortis… (Ok) |
L’argent? |
Oula, ok |
Et je suis plus effrayé |
Aujourd’hui on me paye pour mettre les chaussures que je pouvais pas me payer |
Je fais profiter les amis, pour ne pas regretter |
J’ai acheté une Rolex pour consoler l’enfant que j'étais |
L’argent ça soulage, ça règle les problèmes |
Mais ça ne remplacera jamais le regard des gens qui t’aiment |
J’ai appris à me détendre, appris à me soigner |
L’argent c’est bien d’en prendre, mais c’est beau d’en donner |
Ok, c’est beau d’en donner |
On va essayer de faire plus encore |
J’ai dit, on va essayer, ok |
J’ai trouvé l’amour il a duré 4 ans merci, tu sais tu m’as construit |
En tant qu’homme, je pense à toi souvent |
J’ai dû prendre mon envol |
Je suis tellement désolé de ne pas avoir pu vaincre le temps |
Tellement désolé… Ok |
Aujourd’hui les filles me trouvent séduisant |
Je suis devenu cygne à la fin des concerts |
Elles veulent des beaux gosses costauds quand elles ont 18 ans |
Mais à 25, elles veulent des hommes de caractère |
C’est la vengeance du ringard, l’attaque des différents |
Pour réussi par besoin d'être irrespectueux ou méchant |
Si tu m'écoutes je veux qu’tu saches que tu peux le faire |
Qu’une seule seconde de vie vaut plus qu’une éternité de néant |
Ok, ça vaut bien plus ouais |
Accroche-toi, yeah |
Moi je vais m’reposer maintenant, ouais |
Il faut que je prenne des vacances, que j’arrête de bosser |
A fond sur l’autoroute, j’suis attiré par l’fossé |
Et désolé si parfois je me renferme comme une huître |
J’ai souvent l’impression de voir le monde à travers une vitre |
J’ai encore des démons à vaincre, des buts à atteindre et des craintes |
Mais j’vais pas me plaindre, j’suis pas prêt de m'éteindre |
Et on trinque, si tu veux me rejoindre dans le labyrinthe |
Allez viens oublie les contraintes, celles qui t'éreintent |
Mon empreinte, gravée dans l’enceinte, sa parole est simple |
Pour les siens, plus rien ne m’retient, j’suis un tout terrain |
Parle vrai, tu te doutais bien, mon ambition grimpe |
J’veux l’atteindre, jusqu'à voir ma putain d’gueule sur un timbre |
Ma putain de gueule sur un timbre |
Pourtant, on m’lèche déjà l’derrière (ha ha ha ha) |
J’suis heureux, j’ai bronzé sur un atoll |
Plus nerveux sur ce qui viendra après |
Tout va mieux, papa a vaincu l’alcool |
Tout va mieux, maman a fait la paix |
T’as vu la suite? |
Merci la bonne étoile |
Pourtant, t’as bien compris que ça commençait mal |
J’attends plus la vague, j’attends le calme |
Petit prince est devenu le roi de son château de sable |
(translation) |
You see it's funny as an artist name, given my physique it sounds wrong |
I was born in Toulouse, I grew up there with my head full of dreams |
Ever since I feel a void when I'm away from her |
I've always been the smallest, the thinnest, the most fragile, the weakest |
Everyone called me "the wire" |
"The maggot", "the skeleton", "the brat"... |
The kind of kid who at the pool looked down |
I did everything later than the others |
My messy growth |
But was it my fault that I grew up like this? |
I'm talking to you about where it all started |
We don't choose our body but what we do with it |
I got away with humor, counterbalanced intelligence |
Turn your flaws into jokes and people will laugh with you |
Rather than you, admit that it's better, isn't it? |
The second degree? |
The first of protections |
Little Flo will grow up and he will understand that a full head is more useful than having |
big arms |
The ideal man I was not the archetype |
The story starts badly, but wait for the sequel |
Ok, wait for more |
Small rickety with an atypical face |
Okay, girls? |
Ah OK |
I was scared of girls in their presence like paralyzed |
I was waiting for the princess who would defrost me |
She seemed so strange, she spoke a language that my lack of confidence |
prevented me from deciphering |
At times I honestly thought no one would want me |
My brown eyes, my black hair, prince charming didn't look like me |
I didn't think I could do it, I was fantasizing about my friends |
I'm sorry girls but in this sound I'm only telling the truth |
Ok, Marion, Audrey… Sorry |
Ok… The money? |
(OK) |
We had no money, modest little family |
Dad was a singer, mom did the rest |
I admit I suffered from it even if time erases it |
I envied my classmates' shoes |
I have kept values, real values, which will become real ramparts |
I remember dad looking worried at the Carrefour calling mom for the purchase |
from a down jacket to 40 bullets |
I had nothing in my pockets and shit all day |
Thank you to all the friends for the kebabs that I did not reimburse |
I dreamed of the boxes that Booba put in his clips |
The story starts badly, but wait for the sequel... |
Ok, hold on 'cause it's changed a lot since then... (Ok) |
My brother? |
(Hey) |
In my head I put a seed, I planted it with my brother |
A watering can filled with words, filled with hope, filled with dreams |
I knew this seed would grow over time |
So thanks to her I felt twice as tall |
In fact my brother is my blood |
It's my sap, it's my helmet, my shield, it's my clan, it's my sword |
I don't need a manager, a girlfriend, an acquaintance, a grandfather, |
of record labels... |
I have my brother, my brother |
Ok, Oli you already know (ok) |
Rap? |
Ah OK |
I was a rap fan, before it became fashionable |
When my friends listened to rock and skated at school |
I copied the texts, I moved my head, I dreamed of being on stage |
I was listening to Diam's, Joey Starr, I was listening to Kool Shen |
I was listening to Yousoupha, Sinik, Sefyu, IAM, Booba, Sopra, McSolaar, |
and of course Orelsan |
I wanted to be like them, I saw them as demigods |
I dreamed of myself on stage like Eminem on the cover of 2002 |
Being from Toulouse didn't help us |
No one broke into rap but Don Cho' and KDD |
But we believed it, we were driven by a force |
A pinch of Nougaro tiles that swelled our chests |
Okay, Toulouse… Toulouse, Toulouse |
Today? |
Today there are many things that have changed |
I have to explain to you |
Hmmm, how can I tell you? |
(OK) |
The years have passed and erased my wounds |
Success takes my confidence in its arms and reassures it |
The little seed grew, it came out of the nettles |
Scars are for remembering that we made it through |
That we got away with it... (Ok) |
The money? |
Wow, okay |
And I'm more scared |
Today they pay me to put on the shoes I couldn't afford |
I make friends benefit, so as not to regret |
I bought a Rolex to console the child that I was |
Money is a relief, it solves problems |
But it'll never replace the look of people who love you |
I learned to relax, learned to heal myself |
Money is good to take, but it's nice to give |
Ok, it's nice to give |
We will try to do more |
I said let's try, ok |
I found love it lasted 4 years thank you you know you built me |
As a man, I often think of you |
I had to take off |
I'm so sorry that I couldn't beat time |
So sorry… Ok |
Today girls find me attractive |
I became a swan at the end of the concerts |
They want beefy hunks when they turn 18 |
But at 25 they want men with character |
It's the nerd's revenge, the attack on the different |
To succeed by need to be disrespectful or mean |
If you listen to me I want you to know you can do it |
That a single second of life is worth more than an eternity of nothingness |
Ok, it's worth much more yeah |
Hang on, yeah |
Me, I'm going to rest now, yeah |
I need to take a vacation, stop working |
Full speed ahead, I'm drawn to the ditch |
And sorry if sometimes I shut myself up like an oyster |
I often feel like I'm seeing the world through glass |
I still have demons to overcome, goals to achieve and fears |
But I'm not going to complain, I'm not ready to turn off |
And we toast, if you want to join me in the labyrinth |
Come on, forget the constraints, those that exhaust you |
My footprint, engraved in the enclosure, his word is simple |
For his people, nothing holds me back anymore, I'm an all-terrain |
Speak the truth, as you suspected, my ambition is climbing |
I want to reach it, until I see my fucking face on a stamp |
My fucking face on a stamp |
However, they already lick my behind (ha ha ha ha) |
I'm happy, I tanned on an atoll |
More nervous about what comes next |
Everything is fine, dad beat the booze |
Everything is fine, mom has made peace |
Did you see the sequel? |
Thank you lucky star |
However, you understood that it started badly |
I'm not waiting for the wave anymore, I'm waiting for the calm |
Little prince has become the king of his sandcastle |
Name | Year |
---|---|
Tu Es ft. Bigflo & Oli | 2020 |
Plus tard | 2018 |
Libre ft. Bon Entendeur, Edouard Baer | 2020 |
Demain ft. Petit Biscuit | 2018 |
Coup de Blues / Soleil ft. Bon Entendeur | 2020 |
Dommage | 2017 |
L'hymne de nos campagnes 2019 ft. Zaz, L.E.J, Claudio Capéo | 2020 |
Sur la lune | 2018 |
Bienvenue chez moi | 2018 |
Rendez-vous là-haut | 2018 |
Alors alors | 2017 |
C'est que du rap ft. Black M, Soprano | 2018 |
La vie normale | 2017 |
Mytho | 2017 |
Promesses | 2018 |
Je suis | 2017 |
Pour un pote ft. Jean DUJARDIN | 2017 |
Moments ft. Bigflo & Oli | 2021 |
Papa ft. Fabian Ordonez | 2017 |
Gangsta | 2016 |