| B-boy, b-girl, MC, danseur, graffiti, beatmaker, tout le monde
|
| Bad phrase, bad frise, bad fresque, bad phase, mélodie, percussions
|
| B-boy, b-girl, MC, danseur, graffiti, beatmaker, tout le monde
|
| Dans nos chambres ou dans les salles pleines, j’aime le rap et le rap m’aime
|
| Y a cette force dans les poings quand on les dresse en l’air
|
| Fier quand nos classic shit parcourent la Terre entière
|
| Dans cette culture on laisse la hache de guerre en terre
|
| Et on compte nos histoires peu ordinaires de panthère en verre
|
| J’aime ma life, j’aime la musique aussi
|
| Pour le succès on verra bien fils, y’a pas de croquis
|
| La louve du rap nous a nourris, on lui a pris le sein
|
| Comme dit si bien le frangin «la belle vie le zin»
|
| On va te mettre dans le moule, on va te glisser dans le
|
| Tu l’sais ce sera bien fait, bien fait
|
| Mais pour agiter les troupes, bien sûr éveiller les foules
|
| Tu l’sais ce sera bien frais, bien frais
|
| Dès qu’on rappe le microphone pèse une tonne
|
| Il est posé dans un fauteuil en osier comme XXX et Newton
|
| Pompe dans la main, le canon ne crache pas la gomme
|
| Mais l’acier trempé du wakizashi qui taille l’album
|
| Comme d’hab' le son est brut, dur, brutal
|
| Rien n’change, ils remettent nos souhaits à plus tard
|
| Pour ça on se crée un univers de rêves parallèles
|
| Nous les enfants dont les mères lavaient les fesses au paraben
|
| Laisse tomber, mieux vaut penser aux bonnes choses
|
| Tu peux chopper c’track en vinyle dans les bons shops
|
| On peut ramer dans les remous lorsqu’on a les bons potes
|
| Le rap m’aime moi-même, trop de love dans mon stock
|
| Cette sueur que tu sens, c’est l’sang du son que l’on sert
|
| L’essence qui nous pousse à l'écart des sentiers sombres
|
| Sans spare, nos voix s’présentent en séquences
|
| Chaque jour on s'élance, déter' sans s’terrer et sans s’taire
|
| On l’aime bien corsé, brut, sans tabou
|
| Chaque mot qu’on ajoute est comme une bombe qu’ils aimeraient bien désamorcer
|
| Un mauvais sort lancé afin que le dôme se brise
|
| Que les astres brillent éclairant les frères qui préfèrent danser
|
| On prône le bounce et les bass, on vient chanter la vie
|
| Pilonner l’globe à coups d’classiques sur un stylo magique
|
| Si vous l’croisez au coin d’une rue, voyez ce qu’il a à dire
|
| Il vous contera nos batailles perdues et nos charges héroïques
|
| Corrosive, j’aime quand il XXX comme les rues de ma ville
|
| Graffiti verbal aux 10 000 couleurs indélébiles
|
| La poésie n’est peu aisée mais trop lésée
|
| Et cent fois abusée, malgré cela pas disposée à pactiser
|
| Et ça dure depuis plus de 20 ans entre nous
|
| Parfois j’me sens comme si on formait un vieux couple
|
| Le temps défile et même lui ne peut rien y changer
|
| C’est comme ça que je l’ai aimé, que je l’aime et que je l’aimerai |