| Dis-moi j’suis défini par quoi: par c’que j’fais
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| Par mon blaze, par qui m’suit, par qui m’suce, par ma Parkinson
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| C’est tiré par les cheveux, ça démêle rien
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| Et même si y’a du fond, j’suis l’seul qui l’interprète bien
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| Alors vient la question: à quoi bon parler si j’suis l’seul qui peut
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| m’comprendre?
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| J’en vois certains gratter, d’autres dans l’espoir d’une récompense
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| Mais allez viens on danse, qu’on oublie c’qu’on pense
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| Qu’on m’résume à une bite et du sang en abondance
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| Qui circule dedans, je suis la difficulté
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| Sampler le silence vous ridiculise sous petits tissus vous tremblez
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| Vous semblez croire que vous pouvez m’juger comme vous jugez les autres
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| Je vous planterai à mains nues, je m’suis bien affûté les os
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| Fixe-moi tu verras qu’un immense vide
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| À l'évidence ceux qui croient que j’suis fêlé quasiment prient
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| J’suis insaisissable comme le SIDA tapi dans l’fix
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| J’ai aucun blase, qui sait abritant qui
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| Car les soirs de pleine lune, je change
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| Le salon plein d’brume, je tremble
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| Vexé j’remplirai bien ton plexus de chancre
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| Mais c’est déjà l’cas
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| Parfois les malfrats sont vus comme des braves gars
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| Tu me comprendras jamais sans voir tous les fantômes qui parlent mal
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| Dans l’métro j’suis qu’un inconnu
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| Gentil devant les nymphos nues
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| Mon cœur s’en branle, ma tête veut des seins dodus
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| Perdu entre qui j’suis, qui j’veux être, et comment vous m’voyez
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| Mec j’suis pas schizophrène, mais j’vous ordonne de m’vouvoyer
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| M’voyez, voilez-vous la face
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| Écaillez-vous la masse où vous voulez pour roucouler
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| Toujours paresseux j’amasse les facettes de ma race
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| Pour refouler fourre des fours et toute ma life
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| Le flow écroulé sous la masse
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| Et si j’t’insulte c’est pas forcément affectif
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| Ni agressif et j’m’en branle que t’en aie plein le cul
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| J’ai aucun point de vue comment tu peux me connaitre
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| Soyons honnête t’es qu’un intrus et c’est pas un truc que j’apprécie
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| Les gars s’excitent devant des clashs ou autre
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| Insulte, j'éclabousse vos injures sur tout un tas de sceptiques
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| Et un peu d’aspirine quand j’vois ces tass' qui miment
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| Quitte à séparer les vrais défauts des faux des fois j’m’insurge
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| Et alors? |
| Personne m’entends car j’ai bouclé la porte
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| Tout ce que j'élabore n’a qu’un seul but: vous couper la gorge
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| La gestapo veut me faire la peau depuis que j’ai bouffé ma prof
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| Et j’m’accroche mais c’est dur car je vois que vous êtes tous démagos
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| Mais c’est pas grave faites comme si on était pas là
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| Ça me rend malade de voir ces bâtards trainer dans les parages
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| Et j’ai pas l'âge de dire que j’ai le vécu d’un ancien
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| Le discours au PQ de bambin qui me fait dire que j’vais te niquer ta race
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| Ou te piquer ta place, avec le temps j’m’inquiète pas
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| Un tel drame m’obligerait à briser la glace
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| Et j’ai cette visée macabre
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| J’trouve pas cette vie très attractive
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| Donc j’tire jusqu'à devenir très adroit
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| Puis j’ramène un tas d’délire pour voir vos pattes frémir
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| Vous êtes jeunes donc j’suis pas chaud pour vous biffler la face
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| C’est pas mal pénible de mastiquer de la chatte vernis
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| Pas terrible de s’astiquer alors que je pourrais finir premier de la classe
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| M’voyez, voilez-vous la face
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| Écaillez-vous la masse où vous voulez pour roucouler
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| Toujours paresseux j’amasse les facettes de ma race
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| Pour refouler fourre des fours et toute ma life
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| Le flow écroulé sous la masse
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| VALD et AD vous encule
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| NQNTMQMQMB2 bientôt dans vos culs |