| Pensées sombres, urbaine poésie, du sang versé
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| Dans chaque verset on dénonce, le système veut notre peau ici
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| Les âmes sont blessées, comme soutien on a la prophétie
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| Le savoir est une arme maintenant on sait
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| J’suis bon qu'à foutre le bordel sur des sons sanglants
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| Rêver d’gros comptes en banque ou du boule à Dolly Golden en m’frottant l’gland
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| J’suis bon qu'à avec mes délires d’ado
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| A pleurer mes partenaires qui sont partis d’ici sans m’dire adieu
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| La vie ça a rien de bandant et qu’est-ce tu m’parles d’indépendance?
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| Parce qu’en plus les ancêtres, ils ont baisé leur descendance
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| J’voulais savoir pourquoi mon hémisphère connaissait une telle misère?
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| Mais on m’a dit de fermer ma gueule que tout est question d'épiderme
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| Des terres d’Afrique originaire, j’suis de ces jeunes gens
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| Qui veulent niquer la vie sans faire de préliminaires
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| Ici y’a trop d’délits mineurs jugés comme actes criminels
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| Parce qu’ils ont mis en place un p’tit enfoiré d’forcené au ministère
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| Allez remballe tes Peace, Love & Unity, c’est trop has been
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| Aussi vrai que Babylone nous l’a mis sans vaseline
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| Alors t'étonnes pas de ma sale mine, passe-moi l’mic' j’ai la rime assassine
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| Comme cette putain d'époque où vivre n’est pas une tâche facile
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| Pensées sombres, urbaine poésie, du sang versé
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| Dans chaque verset on dénonce, le système veut notre peau ici
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| Les âmes sont blessées, comme soutien on a la prophétie
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| Le savoir est une arme maintenant on sait
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| J’ai seulement 23 ans, j’arrive du block, j’veux le magot
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| Même si les condés veulent ma dope, Même si l’Etat se pé-ta pour ma peau
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| J’ai la pression depuis que le seum est dans l'école
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| Parce que les guns sont dans les halls, pour eux les jeunes c’est dans les
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| geôles
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| Parole d’MC, j’me ferai jamais baiser par le stème-sy
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| Ils n’auront ni mon fric, ni mon équipe, ni mon rap de té-ci
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| Parce qu’on m’accuse, parce que le juge veut nous mettre aux petits soins
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| Chirac ne voit queue dalle, politicien rime avec opticien
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| Dilapidés mes frères sont morts à coup de vitesse
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| Sans appuie-têtes parce que c’est mort l'époque de Happy Days
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| Devant ta mère, ils veulent ta mort et tu t’en souviendras
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| Froidement et subitement, et soudainement te voilà sous un drap
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| Tu diras quoi? |
| T’as des histoires alors raconte
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| Toujours poussé à bloc, mon meilleur pote s’appelle fusil à pompe
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| Donc laisse tombé c’est Dosseh qui te parle
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| C’est Baccardi qui te baffe, c’est Malsain qui te braque
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| Pensées sombres, urbaine poésie, du sang versé
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| Dans chaque verset on dénonce, le système veut notre peau ici
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| Les âmes sont blessées, comme soutien on a la prophétie
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| Le savoir est une arme maintenant on sait
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| Paris s'éveille, mes rêves s’envolent, j'écris mes pensées
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| Combien se comptent en blackout? |
| Prends ma rime comme pansement
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| c’est la guerre cérébrale, les faibles ne verront pas
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| Y’a rien de funky dans c’que je raconte, j’veux qu’les porcs en chient
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| Si j’suis ici dans les tracas, rappelle-toi racine
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| J’avais une chaîne au pied et quand je l’ouvrais, je finissais
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| L’assassin est rouge de peur et bleu après les coups
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| Loin de la jungle depuis la course, c’est l’instinct animal dans les couplets
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| Sur l’instru mec, j’fais le ralliement des troupes
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| J’ai rendez-vous avec la mort, quoi qu’il s’passe, pour ma part c’est cool
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| C’que je dénonce, c’est qu’aujourd’hui encore l’esclavage existe
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| Sauf qu’il est mental d’Afrique à outre-Atlantique
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| bien et mal, j’suis armé jusqu’au cou
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| J’ai l’savoir, rappelle-toi c’que disait Ministère Amer
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| On veut m’faire croire que comme j’suis black j’ai pas l’droit aux premières
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| places
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| C’est dans l’bon sens pas dans l’sang que j’voulais faire mes classes
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| Négro, j’viens me libérer d’mes chaines dans mes couplets
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| J’veux voir droit et c’est ta mère que tu vas inculper
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| J’suis sous l’emprise de la vengeance, tuons-les tous
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| Et Dieu reconnaîtra les siens, brûlés par l’essence
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| J’ai prié pour que le volcan d’haine se noie dans un fleuve de tranquillité
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| Mais j’crois que l’Homme pour la paix n’est pas habilité
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| Sourcils froncés, j’avance dans cette France
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| Qui n’oublie pas de rappeler que j’suis pas d’la bonne couleur
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| Pensées sombres, urbaine poésie, du sang versé
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| Dans chaque verset on dénonce, le système veut notre peau ici
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| Les âmes sont blessées, comme soutien on a la prophétie
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| Le savoir est une arme maintenant on sait |