Song information On this page you can find the lyrics of the song Tout était calculé, artist - Lim.
Date of issue: 14.09.2013
Age restrictions: 18+
Song language: French
Tout était calculé |
Ouais, aux enfants de l’immigration, à nos parents qui ont trimé dur pour nous |
élever… ! |
Ouais, aux jeunes, aux anciens des quartiers ! |
Ouais, l'État a voulu nous opprimer, personne nous nique ! |
Ouais, vous avez pillé l’Afrique, on va reprendre notre dû |
Et on sera mieux que vos enfants ! |
Ouais, ouais, AAAAH ! |
Tout était calculé, les enculés |
Ils veulent nous manipuler, ils veulent nous voir couler |
Ils nous envoient les poulets, cagoulés, qui jouent les fous |
Les voyous, les jnoounes, les relous sans ye-cou mais |
Tout était calculé, wesh les ministres arrêtez d’fabuler |
Chez nous le chômage a jamais reculé |
Car au fond d’eux, on reste que des fils d’immigrés |
La chienneté, le frigo vide, les pompes trouées |
Ça met la rage, ça met la haine… On a la dalle ! |
LIM: |
Écoute mec pour nous on sait que rien ne va plus |
Dans nos chiennes de rues, crues h-24 ça pue |
Tous rabates, lardus, et quand ça se gate, remarque |
On finit en garde à vue, tabassés par la BSU ou la BAC |
Alors on évite de s’faire soulever |
Dès le sbah lilah, se faire braquer la tête sur l’oreiller (Vrai) |
Si on se grille tu sais c’est pour les billes |
Re-frè ouais, c’est pas pour jouer les bandits |
J’ai grandi dans une zone sensible |
Dite nuisible pour l'équilibre d’une France paisible |
Au sein du rang des leurs-dea encore libre ou en condi |
Parfois on brandit le calibre pour des broutilles papy |
Mais à ce qu’on dit: c’est la vie qui veut ça, hein sahbi |
T’as vu chez nous plus rien ne va, depuis des années |
Trop de fois condamnés |
On en a marre de ramer, à croire qu’on est tous damnés |
Alors on se met à se cramer |
Pour les sous, protège ton cou et ta joue |
Si t’assumes pas ton coup, zin-cou |
On se met à genoux juste pour prier |
Que Dieu fasse en sorte que mon peuple ne soit plus opprimé |
Réprimés à cause de notre nom de famille |
Évite de déprimer s’ils nous acceptent pas ici |
Demande à Bot' quand on monte une carotte |
C’est comme baiser une pute, faut pas oublier la capote |
Ma cité, mon bunker de la haine j’en ai plein l’coeur |
Tout était calculé, les enculés |
Ils veulent nous manipuler, ils veulent nous voir couler |
Ils nous envoient les poulets, cagoulés, qui jouent les fous |
Les voyous, les jnoounes, les relous sans ye-cou mais |
Tout était calculé, wesh les ministres arrêtez d’fabuler |
Chez nous le chômage a jamais reculé |
Car au fond d’eux, on reste que des fils d’immigrés |
Depuis notre naissance vous avez calculé notre perte |
Mais sachez que ça a fais que nous endurcir |
L.I.M |
Écoute bien y a plus de petits, y a que des anciens |
Hein Lakhdariens, galériens du terrain |
Algérien par le sang, çais-fran sur les fafs |
J’en place une pour nos mères qui triment dans de sales tafs |
Une taff et je serai là jusqu'à la mort |
À représenter les rats et les rattes jusqu’au Comores |
À représenter ceux qui grattent, toujours en chien sous le che-por |
Un she-she fla-fla et un joint blindé à mort |
Et c’est parti pour une soirée de galère |
Reur-ti dans le cartel c’est le bordel sa mère |
Y a que des crevards à la pelle (Ouais !) |
Des hagards à la pelle, des bonhommes à la pelle (Ouais !) |
Mais beaucoup manquent à l’appel |
Normal, y a trop de longues peines |
Qui tombent, trop de haine mais bon |
J’suis qu’un mauvais garçon dé-con |
J’ai la rage et la rage me fais vivre |
Et c’est dans une cage à poules que je fais en sorte de survivre |
J’aimerais tant me repentir avant de partir mais que dire |
Ici bas le mal m’attire même les pédales tirent |
Tous dans la ligne de mire du GIR |
On a tous commencé avec un 12 de sbire et le pire |
C’est que c’est la même partout |
Au fond nous on est tous les même voyous |
Ouvre le coffre et coffre le shit |
Fais la livraison vite et évite la course poursuite |
Ma cité, mon bunker de la haine j’en ai plein le coeur |
Tout était calculé, les enculés |
Ils veulent nous manipuler, ils veulent nous voir couler |
Ils nous envoient les poulets, cagoulés, qui jouent les fous |
Les voyous, les jnoounes, les relous sans ye-cou mais |
Tout était calculé, wesh les ministres arrêtez d’fabuler |
Chez nous le chômage a jamais reculé |
Car au fond d’eux, on reste que des fils d’immigrés |