| J’passe ma vie à penser, à douter, à bosser pour vivres de meilleurs jours
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| J’ai passé ma nuit à fumer, à tiser, à la baiser sans lui parler d’amour
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| Avant d’y aller, j’me suis juré que j’n’aurais pas le ventre vide sur l’chemin
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| du retour
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| Et je me suis mis à chanter, à crier mais jamais j’n’ai appelé au secours
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| La chance n’existe que chez les autres, seul le travail paie chez les nôtres
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| La chance n’existe que chez les autres, seul le travail paie chez les nôtres
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| Elle veut m’rejoindre après l’concert pour voir c’que ça fait d’coucher avec un
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| gangster
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| Un scard-la qu’a grandi sans père et qui dunk sur la concurrence comme Vince
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| Carter
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| J’fais ma dope et j’bois ma liqueur, j’me sentirai sûrement mieux dans un quart
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| d’heure
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| Paire de Nike aux pieds d’un niqueur, en survêt' Adidas, j’bibi dans le secteur
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| J’run jusqu'à l'épuisement mais je n’vois toujours pas la lumière d’un phare à
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| l’horizon
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| J’peux pas faire marche arrière là où je suis, je me trouve beaucoup trop loin
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| de ma maison
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| Je puise ma force dans ma nièce, j’pense qu'à faire d’l’oseille quand j’la vois
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| faire la sieste
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| Elle m’fait penser à sa grand-mère, elle ramène des bonnes ondes quand elle est
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| dans la pièce
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| Si j’y vais fort, c’est pour elle car au même âge qu’elle, son père mangeait
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| aux Restos du Cœur
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| Son père, c’est mon grand frère, mon grand frère et mon producteur
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| Le premier à y croire, à m’donner d’l’espoir quand tout le monde se foutait
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| d’ma gueule
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| Il m’a dit: «Un jour, on s’ra millionaire» mais pour ça, faut qu’tu le veuilles
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| Notre relation est celle que je souhaite à tous les frères sur cette terre
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| Je l’aime comme un fou, comment on a souffert
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| On n’leur a jamais menti, on n’les a jamais trahi
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| Mais la jalousie qui les rongeaient au fond d’eux les a poussé à nous haïr, hey
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| Dois-je te rappeler mon adresse, bitch je viens du tieks, y’a peu d’temps
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| j'étais dans tous les dièses
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| Maintenant, si tu m’vois devant l’binks, c’est pour prendre mon pèze,
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| laisse les autres fantasmer sur la tess
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| Y’a que ceux qui ont vraiment connu la merde qui f’ront tout pour s’en sortir
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| Le jour où j’croiserai le cul d’la réussite, j’te jure qu’elle va la sentir
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| J’lui enfoncerai si profond pour qu’elle se souvienne de mon nom
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| De l’odeur de mon parfum, du son de ma voix et des paroles de cette chanson
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| J’m’arrêterai quelques secondes pour lui poser quelques questions
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| Savoir pourquoi l’nuage d’la malédiction est présent rien qu’toutes les saisons
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| Qu’avons nous fait pour mériter ça? |
| Qu’avons nous fait pour vivre cette vie là
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| Sur la route, me suis-je tromper d’virage? |
| Suis-je né sous la bonne étoile?
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| J’passe ma vie à penser, à douter, à bosser pour vivres de meilleurs jours
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| J’ai passé ma nuit à fumer, à tiser, à la baiser sans lui parler d’amour
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| Avant d’y aller, j’me suis juré que j’n’aurais pas le ventre vide sur l’chemin
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| du retour
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| Et je me suis mis à chanter, à crier mais jamais j’n’ai appelé au secours |