Yeah, yeah
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Tu m’dis quand c’est bon
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C’est bon là? |
Ça y va?
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Hey
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Dis-moi, toi qui m'écoute
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Est-c'que tu rêves aussi d’un monde où les gens ne meurent plus à g’noux mais
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tous debouts?
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Sans plus aucun démon, aucun débile qui nous pousse à rester assis toute la
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journée
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À parler de choses qui nous dépassent avec des cons dans un débat
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On parle, on parle pour se croire libres mais finalement, ce n’sont qu’des mots
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Car on n’fait que c’qu’on nous demande, faut faire d’l’argent, faut faire des
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nombres
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Faut comprendre que la vie n’est jamais, jamais un jeu, non mais qu’elle en est
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juste la démo
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S’il te plaît Seigneur, épargne-moi, épargne moi, j’ai
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J’ai de plus en plus peur de tous ces fanatiques attirés par un paradis qu’ils
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voient
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Comme une soirée en boîte où tise et meufs seraient gratuites
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J’ai pas envie de d’devenir un putain d’parano
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Donc j'écris tout c’qui me passe par la tête et gros, écoute, j’suis pas sur
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l’beat, m’embête pas, c’est fait exprès
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C’est pas qu’j’suis bête, c’est juste que j’essaye d’parler naturellement |
À tous ceux qui m'écoutent comme eux-mêmes pourraient le faire en vrai, merde,
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merde
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Personne se parle en vrai, s'ébat d’ennui, y a plus l’envie
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Les gens se disent qu’ils s’aiment au tél' mais deux jours plus tard se
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détestent en vrai
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En fait, c’qui se passe, c’est qu’avec les réseaux sociaux, les gens ne font
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qu’se soucier d’eux-mêmes
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Je crois qu’il y a un putain d’souci là
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Je n’comprends pas quand j’vois cette fille se faire tarter, tomber, tomber
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Tous les gens autour filmer alors qu’il y a plein de sang par terre
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S’il te plaît Seigneur, épargne-la
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Et toi, t’es belle, t’es jolie, tu prends soin d’toi toute la journée
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Parce qu’il faut surtout pas qu’les mecs te voient comme t’es vraiment
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Sinon tu n’peux plus jouer, malheureusement, tu les as cru
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Quand ils t’ont dit: «Les filles, soit elles ont un QI, soit elles ont un cul»
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Bon, du coup t’as fait ton choix, t’es bonne mais t’es inculte, ouais
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Tu vois toutes ces stars sur les réseaux auxquelles tu voues un culte
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Arrête, arrête, tu sais qu’tu vaux mieux qu'ça, tu sais qu’t’es pas une pute |
S’il te plaît, épargne-toi, épargne-toi, hey
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J’reviens dans les temps mais, mais c’est juste pour parler de toi
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Toi qui connais la putain de déception de ce monde depuis que t’es petit
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Ça commençait avec cette fille, au début, on disait «c'est sûr, t’as tes
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chances»
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Mais pourtant tu la r’trouvais sans cesse, toujours dans ses débats incessants
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pour savoir qui lui passait dessus
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C’est sûr que toi, ça t’empêchait de suivre
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On n’dit plus jamais ce qu’on pense, on n’en plus de se contenir
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On garde beaucoup trop de secrets mais jusqu'à quand compte-t-on les tenir?
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Les gens font les beaux, font les forts, font les intéressants mais
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Sache que tous, ils dissimulent des p’tits cœurs qui sont décimés, hey
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Faut toujours aller plus loin, toujours aller plus vite, toujours viser le ciel,
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quitte à finir sous terre, hey
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Gros, c’est chaud, ils ne veulent que mailler, mailler quitte à un jour
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s'éloigner de ses potes
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Juste pour être au-d'ssus de la moyenne, ils disent que c’est le but qui compte
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Et que ce ne sont jamais les moyens, moyens |
Mais j’le crie fort, moi, j’ai besoin des autres pour continuer
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J’ai besoin des autres, j’ai besoin des autres, besoin des autres pour exister
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Donc, Seigneur, épargne-les, s’te plaît, Seigneur, épargne-les
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Dis-moi, mon pote, comment tu fais pour vivre dans un monde où l’amour se fait
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rare
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Où la mort est un phare et où la vérité, c’est devenu un fardeau
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Putain d’merde, ça devient infernal
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Comment tu fais pour pas devenir barjot? |
Comme tout l’monde, t’es un mouton
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Pourtant t’as toujours cru que toi, t'étais un berger, merde, merde
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Mais comment tu fais pour pas péter un câble? |
T’as pas l’impression qu’on te
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prend pour un con?
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Dès qu’tu parles de c’que tu ressens, les gens te disent: «Qu'est-c'que tu
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racontes ?»
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Et je n’comprends pas cette putain de meuf, dès qu’on s’aime plus,
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on quitte ce monde
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Dis-toi qu’si tout le monde faisait pareil, on n’serait plus beaucoup sur cette
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map
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S’te plaît, Seigneur, épargne-la, s’te plaît, Seigneur, épargne-les
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S’te plaît, Seigneur, épargne-les, s’te plaît, Seigneur, épargne-nous |
S’te plaît, Seigneur, épargne-nous
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Allô Thomson? |
Ça fait plaisir d’t’avoir au tél' mais j’crois qu’t’avais raison
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Il n’y a plus d’humanité, certains hommes dorment à l’hôtel
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Tandis qu’les autres, eux, sont mal lotis sur l’bas côté
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Donc dis-moi, toi qui m'écoutes, tu rêves d'être de quel côté? |