Song information On this page you can find the lyrics of the song À contre courant, artist - Sadek.
Date of issue: 26.01.2023
Age restrictions: 18+
Song language: French
À contre courant |
Des secondes, des heures, des milliers d’journées, seul en pleine mer à\nattendre une bouée\nJ’vois leur navire passer en m’ignorant, personne veut m’secourir depuis qu’le\nmien a coulé\nJ’suis loin de mon lit douillet, loin de mon bébé, terrassé par les gens,\nles vents, les courants glacés\nMaman m’avait prévenu plus d’une centaine de fois, personne veut nager à côté\nd’un homme qui se noie\nJe dois patienter, jamais m’lamenter, saboter leur bateau, j’connais\nl’charpentier\nDites aux vautours que c’est pas pour cette fois encore, que mon corps,\nj’le garde comme mon or, jamais j’collabore même en tort\nMoi, c’est la mort avant qu’on m’déshonore, j’leur donn’rai pas le plaisir d’me\nmontrer suicidaire\nLa terre connaît mon sort mais tant qu’j’suis là, j’me sers, c’est la guerre\nqui m’a fait, c’est pas moi qui fait la guerre\nJ’suis pas nostalgique, mon grand, j’me souviens pas d’avant (Pas d’avant)\nTraîne avec leurs supporters, les mères d’leurs attaquants (Hein)\nCœur brisé mais cœur vaillant, j’ai retouché la terre ferme en nageant (Enfin)\nPas d’vengeance dans la tête mais j’ai pas non plus le cœur à la fête\nBoire des verres entouré d’plein d’hypocrites qui, au fond, participent à\nabrutir les petits et les p’tites en développant clichés et stéréotypes\nIls font du mal au bendo depuis la Nintendo, poto, là où j’crèche,\non crève decrescendo\nConfiguration métro, boulot, bédo avant d’dodo, dans l’zoo, y a qu’les éboueurs\nqui s’lèvent tôt\nPlus d’rendez-vous en tête-à-tête, les amoureux sont dans les lettes-toi,\nles papas rencontrent les mamans en rée-soi\nBah ouais, petit, t’as cru quoi? T’es né après 2003, y a au moins une chance\nsur trois qu’t’es là grâce au Kamagra\nPendant c’temps-là, des enfants squelettiques fabriquent des Yeezy en inhalant\ndes produits toxiques, vive l’Amérique\nOn a que c’qu’on mérite, dans ma tête, j’me répète que si la mère d’Hitler\nsavait, j’suis sûr qu’elle aurait pas tué l’bébé (Sûr)\nContrôler ses sentiments, putain d’châtiment, tout l’monde préfère sauver sa\np’tite gueule que tout l’continent\nQuant à moi, j’en n’ai plus rien à foutre de partir vieux, j’veux juste partir\nbien mais l’ciel est capricieux (Ouais)\nOuais, je sais qu’partir, c’est toujours douloureux (Toujours), amoureux,\nsans toi, y a rien de savoureux\nEt nos prises de têtes, elles m’ont rendu honnête, j’me vois pousser la\npoussette, j’ai du mal à m’reconnaître\nMais tant mieux, j’ai jamais été aussi heureux (Jamais)\nJamais aussi sûr de moi (Hein)\nDehors, y a rien d’chaleureux (Chaleureux)\nJ’vois qu’des bourrés qui crient «ouvre-moi»\nTout l’monde se croit extra-lucide, tout l’monde veut faire du rap-musique\nLa vie d’artiste, caprice de star, j’vois que des divas sans public\nIls ont la forme mais aucun fond, tout dans l’apparence, rien dans l’fut'\nVoir leur gueule de fils de pute quand ils vont rendre les locations\nQuand ils viennent pé-cho, non, c’est plus des chauds, c’est plus des jefe,\nça fait que d’lécher, de vidés d’déchets, moi, ça me qué-cho\nMoi, ça me fait chier de voir que des faux parlent du ghetto, parlent de bédo,\nparlent de métaux\nSans aucun recul avec la gaieté et c’est nos p’tits frères qui prennent les\npéchés (Toujours)\nFaudrait qu’on s’libère, tordre le coup de ces vipères\nChristian Dior sous la visière, rien dans l’frigidaire, moi, ça me sidère\nOn met la charrue avant les boeufs, on fait qu’brûler les étapes\nY a même des gros fils de tain-p' qui mettent leurs parents en EHPAD\nParaît qu’j’me prends trop la tête, p’t-être que tout ça m’excède\nDes trafiquants prennent des peines secs, les pédophiles jamais perpète\nSuis-je là pour aider ou pour péter l’score?\nM’accorder un truc à fêter avant qu’on s’prenne un météore |