| Mes sentiments s'éparpillent dans mes textes
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| J’ai le coeur vide, quelle manière hostile de se présenter
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| Je recommence: Elvis Romeo, je suis là pour vous servir
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| Du Mexique aux Îles de la Liberté
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| J’ai pas les capacités d’un champion, j’ai son mental
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| Hautain, arrogant et presque insupportable
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| «Hermano, il manie bien le mic»
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| On disait ça de moi quand j’ai commencé les bails
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| J’représente que dalle, la pratique simple du micro ça me suffisait
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| Les p’tits plats dans les grands
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| Pour masquer l'échec du système
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| Mate les fachos montent sur scène
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| Touchent le coeur des cons perdus
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| C’est l’début d’stress
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| Les extrémistes s’expliquent en conférence de presse
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| Pas d’balivernes pour être honnête ça m’fout les boules
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| Tous les jours j’découvre la haine sur Terre
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| Les espérances périssent et coulent
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| Les expériences nous prouvent que dalle
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| J’matraque les types aux idées noires
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| Leur fais manger d’la merde à ces pédales
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| Poto, mec, c’est pas compris?
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| Pourtant j’suis assez clair comme Chazal
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| J’savais qu’j’allais lâcher cette blague à deux balles
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| Et Tabatha Cash m’appelle
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| Des fois j’décroche, t'étonne pas, j’ai des tonnes de potes
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| Et dépouille les poches des gros kangourous
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| J’passe pas par l’arrière, tape face avec personne
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| J’rackette Federer que si j’ai nada
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| Des types signent des pétitions depuis leur nouvel iPhone
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| Pour qu’on exploite plus les enfants
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| Qui travaillent pour la même marque
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| J’trouve ça crite-hypo,
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| Ne critique pas mon verlan, ma rime glisse sur le verglas
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| Mes vers, gars, laissent dans un état mystique, gros!
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| J’ai le nectar, les idées folles
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| Ecoute poireau, hardcore, spores, truffes et champignons
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| La ville est vide depuis trop longtemps, coup d’bol
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| J’en profite, je m’exerce et je performe
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| J’ai le nectar, les idées folles
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| Ecoute poireau, hardcore, spores, truffes et champignons
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| La ville est vide depuis trop longtemps, coup d’bol
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| J’en profite, je m’exerce et je performe
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| Débordement comportemental, j’ai pas la cote
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| Mes nerfs lâchent et «stresse pas» me disent les potes
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| Et j’ravale cash ma glotte
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| C’est pas qu’j’me soucie d'être au calme
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| Les gars qui s’enjaillent à t’fixer dans le tram
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| J’les passerais par la porte
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| Calcul des mesures à force de m’blesser mec j’prévois la chute
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| Comme quand j’vais ksar avec mes soss et qu’on s’met tous mal
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| Déclare tonnes de choses et met la dose évite les trous d’balles
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| J’m'écarte quand tu poses mais si c’est pauvre j’m’accapare la place
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| Et si j’continue l’truc, c’est qu’j’observe des têtes qui s’agitent
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| Et des def' s’imaginent que j’confonds Kurdes et Turcs
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| Mais pas d’amalgame, mes connaissances sont nombreuses
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| Les connes essentiellement déploient leur force
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| Pour braver la Meuse, à contre-courant
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| Mon compte courant crève la dalle, faut qu’j’crève l'écran
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| J’ai le nectar, les idées folles
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| Ecoute poireau, hardcore, spores, truffes et champignons
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| La ville est vide depuis trop longtemps, coup d’bol
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| J’en profite, je m’exerce et je performe
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| J’ai le nectar, les idées folles
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| Ecoute poireau, hardcore, spores, truffes et champignons
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| La ville est vide depuis trop longtemps, coup d’bol
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| J’en profite, je m’exerce et je performe |