| J’ai l'âme débordante de joie
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| Mais ces joies sont oppressées d’amour
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| Quand tu es prés de moi car ton coeur est changeant et secret
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| Et peur-être jamais, ne saurais-je jamais qui tu es?
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| Fuyante comme l’eau qui ruisselle un instant sur la peau
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| Et soudain s'évapore et s’en va, fuyante comme l’eau
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| Tu ricoches entre rires et sanglots
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| Et sans cesse coule entre mes doigts.
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| Il me faut malgré moi t’avouer qu’avec toi, je ne sais comment faire
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| Et sur quel pied danser, parfois croyant tenir le bonheur
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| Quand je ferme les yeux, je ressens comme un vide en mon coeur.
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| Ivre comme le feu qui danse en projetant ses couleurs
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| Qui crépite et fait parler le bois
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| Ivre comme le feu, un instant tu t’offres avec chaleur
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| Et l’autre tu te figes de froid.
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| Je n’ai plus de sommeil, de repos, je n’ai que mes désirs
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| Qui sans cesse s’accrochent à ma peau
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| Le soir libre de tout sans compter
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| Au matin, tu reprends ce que la veille tu as donné.
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| Folle comme le vent qui hérisse la terre au printemps
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| Qui effeuille et piétine les fleurs
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| Folle comme le vent, tu mutiles mes rêves et mon temps
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| Et t’amuses à retourner mon coeur.
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| Et dans ce tourbillon de folies, de rires et de pleurs
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| Je me bats contre mes sentiments, je n’ai plus de raison
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| Car tu cernes ma vie et mon coeur
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| Comme l’eau et le feu et le vent. |