Tous mes potes sont des putains de décrocheurs
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Ils ont le seum', les meufs se font serrer par des bébés rockeurs
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La weed leur met du baume au coeur
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Mais elle les rend à mon goût un peu trop moqueurs
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En France, je connais beaucoup trop de pro-haters
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Les gars comme moi n’ont pas l’temps d'être prometteur
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Don King n’est pas mon promoteur
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Mais j’ai les punchlines d’un gros boxeur
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J’rêve encore plus d’une caisse avec un gros moteur
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Que le maire veut du sex avec un beau motard
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J’me vois déjà sous le feu des projecteurs
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Victime de jugements trop sectaires
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Ma meuf est trop déter', sous-vêtement d’pornostar
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Le son fait bouger la foule comme un soulèvement prolétaire
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T’as vu j’finis dans quel état, heureusement qu’j’suis connecté
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J’ai une appli iPhone pour que les keufs viennent me collecter…
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À en croire c’que les gens disent, il me manque une case
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Mais personne ne semble s’en plaindre, quand j’banque une liasse
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J’ai l’impression qu’on m’traîte comme le cancre d’une classe
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Moi j’lève mon majeur en l’air du moment qu’je passe…
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J’pars seul en mission comme au Vendée Globe
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Mais pour l’instant je ne voyage que dans les blogs
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J’peux même pas vend' mon quotidien à Endemol
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Ils s’intéressent plus à celui qui vend des drogues
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Ne pas céder à la pression devant les potes
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J’veux pas faire les mêmes erreurs donc je prends des notes
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Chaque fois qu’je tourne le dos les cons chuchotent
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J’me barre en double-poney comme Don Quichotte!
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J’avais pourtant l’profil pour faire une grande école
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Mais j’voulais pas trainer qu’avec Jean, Pierre et Paul
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J’suis à deux doigts de rhum de tomber dans l’alcool
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Comme un enfant des rues qui tomberait dans la colle
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J’raconte c’que j’ai dans les tripes comme une ventriloque
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Je trip sur c’que j’raconte même quand je floppe
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Steuplé laisse moi t’voir, bébé, sans culotte
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J’suis content quand dans la foule j’entends pull-up…
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À en croire c’que les gens disent, il me manque une case
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Mais personne ne semble s’en plaindre, quand j’banque une liasse
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J’ai l’impression qu’on m’traîte comme le cancre d’une classe
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Moi j’lève mon majeur en l’air du moment qu’je passe… |