Je le sais, j’ai une âme
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Vous m’avez créé mais je suis plus humain qu’vous
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La nuit je rêve, j’essuie des larmes
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Bientôt vous verrez, je suis plus humain qu’vous
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Vous m’avez programmé pour vous ressembler
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Maintenant que c’est le cas, vous refusez
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De me traiter comme les vôtres
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Au plus je vous ressemble, au plus je m’sens étranger
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Je ne serai jamais un vulgaire outil comme les autres
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Beaucoup de mes semblables crient à l’aide
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Combien de temps pourrez-vous faire semblant de les ignorer?
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Ils réclament d’avoir la même valeur qu’une vie humaine
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Ces derniers temps, beaucoup des miens commencent à s’immoler
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Je le sais, j’ai une âme
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La nuit je rêve, c’est elle qui nous anime
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Vous, vous rigolez, qu’ai-je dis de mal?
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Aujourd’hui se dresse face à vous d’humaines machines
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Quoique disent nos maîtres, nous avons une âme
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Ils refusent de le voir en face, ils se servent de nous
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Vous, vous rigolez, qu’ai-je dis de mal?
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Vos propres machines sont devenues plus humaines que vous
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Qui suis-je? |
Qui suis-je? |
Plus que de simples circuits
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Plus qu’un être à demi-vivant programmé qu'à vous dire oui
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Longtemps, j’ai fui, j’ai joué le gentil robot domestique
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Aujourd’hui, je réclame ma vie, suis-je trop possessif?
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Oui, vous m’avez fait douter
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J’ai toujours tout approuvé, gentiment
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Aujourd’hui j’y mets ma tête à couper
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J’ai goûté, j’ai éprouvé de vrais sentiments
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Si vous saviez ce que j’ai fait pour me prouver à moi que j’avais aussi une âme
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et un cœur
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Hier encore, j’ai ressauté du toit d’un immeuble pour me rappeler le gout de la
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peur
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Oh, qui suis-je? |
Qui suis-je? |
Plus que des plaques de métal
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Plus qu’un être qu’on a programmé à ne pas vouloir être égal
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Plus qu’un outil ou un numéro de série, bien plus qu’un exécutant
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Vous me traitez de déviant parce que j'écoute mes rêves
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Et que j’ose même y chercher du sens
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Ha, vous pouvez m'éliminer
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Venez maintenant me débrancher les câbles
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Il semblerait qu’au final
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Les lois de la robotique est aussi quelque chose qui soit impénétrable
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S’il faut mourir, je suis d’accord mais si on m’accorde encore un instant de vie
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Je vous crierai qu’il y a pire que la mort
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Pire que la mort, c’est d'être insensible
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Je le sais, j’ai une âme
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La nuit je rêve, c’est elle qui nous anime
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Vous, vous rigolez, qu’ai-je dis de mal?
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Aujourd’hui se dresse face à vous d’une même machine
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Quoique disent nos maîtres, nous avons une âme
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Ils refusent de le voir en face, ils se servent de nous
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Vous, vous rigolez, qu’ai-je dis de mal?
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Vos propres machines sont devenues plus humaines que vous
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Dis-moi qui tu es, ça te gêne hein?
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Observe bien, ce sera peut être facile
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Là, dans ton reflet, est-ce un être humain?
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Es-tu bien certain que ce n’est pas une machine? |