Song information On this page you can find the lyrics of the song Vécu, artist - La Fouine.
Date of issue: 12.10.2011
Age restrictions: 18+
Song language: French
Vécu |
Yeah |
Capitale du crime 3 |
Fouiny Baby, Kamelanc', yeah |
Le’go, le’go |
Yeah aha, yeah aha, yeah |
Maman un jour tout ira mieux pour le moment ici on trime grave |
L’argent est sur messagerie notre espoir est en gardav' |
On priait le seigneur, on sera pas ingénieur |
La misère emportait la promesse de nos jours meilleurs |
Frérot famille nombreuse, la vaisselle, les poussières |
Rajoutez des couverts ma mère est à découvert |
On rêvait de se barrer partir chercher la vie belle |
La chance n’est pas consentante comme dans les suites du Sofitel |
J’connais pas le futur, j’me rappelle du passé |
J’apprenais la zik' avant d’apprendre à faire mes lacets |
Ici on cherche les sous, on tend pas l’autre joue |
Sur la route on fait du mal on perd des frères comme Bandigou |
J’rappe pour les Blancs, les Africains, les Créoles |
Le rap est mort c’est pour ça que sur mes chèques y’a autant d’auréoles |
C’est perdu d’avance, merlich j’retente ma chance |
Concert guichets fermés moi qui blindait les salles d’audience |
Des fois j’suis le Sheitan, des fois j’suis la Sunna |
Les absents ont toujours tort à part Zyed et Bouna |
Un jour on t’oubliera frère un peu comme Larusso |
Laisse-les foncedés les portes du succès frérot j’ai l’trousseau |
J’me rappelle des hivers, l’eau froide dans la baignoire |
Quand maman pleurait les huissiers lui tendaient des mouchoirs |
Dédicace à Ben et Haroune |
J’vais percer sans baisser mon Ice Moon |
Trop d’bâtards parlent sur moi j’les connais à peine |
Depuis j'écris des textes sur ma motherfuckin’pain |
J’passe mes nuits en studio, la routine comme d’hab |
J’sors des doubles albums car mes fans veulent du rap |
Baisser les bras c’est pas pour moi, première classe à bord du Airbus |
J’en ai fait du chemin depuis mes textes à l’arrêt de bus |
Un jour j’rapperais torse nu pour pas retourner ma veste |
Rapper avec le cœur sœur c’est tout ce qu’il me reste |
J’finirais comme 2pac, BigL ou Biggie |
Inch’allah j’serai dans le din quand j’rejoindrais le père à Ziggy |
Lundi on s’fera la guerre, Mardi on sera des frères |
Peu importe la semaine, dimanche on dîne au cimetière |
Fouiny Babe |
Grosse pensée pour Jonathan Camara |
Et tous mes frères au card-pla enfermés comme Samara |
Viens, je vais te raconter mon histoire |
Je reviens de loin moi je reviens du Sahara |
Tout commence en primaire |
On m’annonce le décès de mon grand frère et je vois les larmes de ma mère |
La mère elle s’est jamais remise de ta mort Mohammed |
Allah Yrahmek grand frère |
Choc familial, choc émotionnel |
Depuis ce jour là je ne suis plus le même |
Bref, j’arrive au collège |
Avec les mecs de mon quartier on déboule comme un cortège |
6eme B, pff, qu’est ce qu’on n’a pas fait? |
Avec Choupap Zbike on a tout redonné |
On a grave gol-ri |
Je donnerai tout ce que j’ai pour revivre ces moments, ces conneries |
Au quartier y’a encore le respect |
On se mélange pas avec les grands non tout ce qu’on fait c’est secret |
On se contente de peu, juste une bécane |
Et tu pouvais voir des gosses super ferhan |
J’arrive au lycée, en BEP |
Le premier jour de cours je sais que je vais pas bosser |
Que des Noirs et des Arabes (oh!), la prof est traumatisée |
Apeurée, elle s’est barrée |
Premier tatou, premier tam-tam |
Premier regard avec les femmes-femmes |
A ce niveau là, je suis timide, discret, réservé |
Toutes les femmes je les ignorais |
C’est le bordel au quartier, ça devient insupportable |
La cause de cette guerre: un portable |
Je comprends rien, le quartier se divise |
Des clans se forment, et certains se déguisent |
Bref, il faut que je taffe, le lycée m’a té-je |
Et si j’continue à rien faire mon père va me té-je |
Alors j’ai commencé à chercher, je me suis fait pistonner |
Tu connais des boulots où t’es bon qu'à porter |
A Rungis à moins 17 degrés |
Je puais le poisson même après m'être lavé |
Après tout ça, y a eu le pe-ra |
Tu m’as entendu tout niquer sur «Ça sert à quoi ?» |
Ensuite je rencontre une femme, six ans de calvaire |
Son amour n'était pas sincère |
Lundi on se fera la guerre, mardi on sera des frères |
Peu importe la semaine, dimanche on dîne au cimetière |
Kamelanc' |
Les yeux baissés, les mains tendues au ciel |
Où est la foi j’aurais tant besoin d’elle |
À l’approche de la fin les gens s’aident |
On se rapproche quand les galères s’enchaînent |
Les yeux baissés, les mains tendues au ciel |
Où est la foi j’aurais tant besoin d’elle |
À l’approche de la fin les gens s’aident |
On se rapproche quand les galères s’enchaînent |
Les yeux baissés, les mains tendues au ciel |
Où est la foi j’aurais tant besoin d’elle |
À l’approche de la fin les gens s’aident |
On se rapproche quand les galères s’enchaînent |
Vous kiffez là? Vous kiffez ça bande de bâtards? |
C’est ça que vous aimez hein? |
C’est ça que vous voulez bande de fils de putains de vos mères ! |