| Les épées sont en bois
|
| La mitraille
|
| Un tas de cailloux et c’est tout
|
| Les archers trois par trois en bataille
|
| Ont des arbalètes en bambou
|
| Tous les derrières
|
| qui mordrons la poussière
|
| Ah oui!
|
| Apprendrons qu'à la guerre
|
| Il faut s’avoir rester debout
|
| Les archers sont au roi
|
| Mais la gloire à celui qu’il l’a gagnera
|
| Napoléon, nan, ça plais pas beaucoup
|
| Beaucoup plus long quand
|
| Il était comme nous
|
| Avant d’entendre le son du canon
|
| Il dût apprendre à donner du bâton
|
| Nous on se bat pour la gloire
|
| Simplement on se rencontre
|
| Toujours au même endroit
|
| Les épées sont brisées
|
| La marmaille maintenant retourne au foyer
|
| Tablier déchiré en pagaille
|
| Il y’aura des comptes à régler
|
| Vainqueur comme vaincu
|
| Sur tous les derrières nus
|
| Les mains de tous nos pères
|
| Feront subir leur loi de fer
|
| Car chez nous c’est l’endroit
|
| Où se porte nos plus belles décorations
|
| Napoléon n’en portais pas au temps
|
| Au temps que nous quand il était un enfant
|
| Si la victoire n’appartient qu’aux parents
|
| Il faut y croire en attendant
|
| le temps de devenir à son tour
|
| Un beau jour aussi bête que les grands en vieillissant
|
| Un, deux, trois aux tambour
|
| aux trompettes
|
| Quand on marchera pour de bon
|
| On regrettera ce temps de fête
|
| Où l’on se battait, L’on se battait pour des boutons. |