
Date of issue: 01.11.2018
Song language: French
L'envol(original) |
En quête d’un sens, d’une trajectoire, insensibles projectiles |
Lancés à plein allure, malléables choses sans vie |
Tout porte à croire que tout nous échappe, et que rien ici bas ne nous |
appartient vraiment |
J’aimerais m’envoler, loin très loin, fais l’amour au sein d’espaces infinis |
Où le plaisir simple et intense d’une partie de jambes en l’air |
Ne serait que l’unique chose qui compte pour survivre |
Bercés par les météores, une pluie d'étoiles et de Perséides |
Alors nos imperceptibles corps se détacheraient de tout ce qui les limite |
De tout ce qui les entrave, de tout ce qui les punit |
Laissez-moi m’envoler, m’affranchir de ces chaînes |
De nos corps étriqués, cette lamentable rengaine |
Laissez moi m'étrangler, franchir ces rivières |
La gravité me fait chier, je n’veux être que l’air |
Pense et pense, tu saisis, que la foi qui t’anime n’est qu’un fétiche, |
un mensonge |
Que croire en sa présence obscurcie ton champ de vision |
Alors je m’agrippe pour apprivoiser cette cadence trompeuse, une foulée |
instable, incertaine |
Au croisement des gares et des aéroports, sur les bancs sales d’un terminal |
Où s’enlacent des millions de visages, je m'étends |
Dans le ciel orageux de décembre les charters à la robe grise et dégoûtante |
S'élancent vers l’horizon, le crépuscule porté par le vent, dévoile des nuages |
de rose et de blanc |
Les oiseaux bleus aux ailes d’argent plongent et fondent vers l’océan |
Parfois je rêve d’atteindre ces rivages, de me laisser emmener vers les |
lumières d’Orient |
Laissez moi m’envoler, m’affranchir de ces chaînes |
De nos corps étriqués, cette lamentable rengaine |
Laissez moi m'étrangler, franchir ces rivières |
La gravité me fait chier, je n’veux être que l’air |
Laissez moi m’envoler, m’affranchir de ces chaînes |
De nos corps étriqués, cette lamentable rengaine |
Laissez moi m'étrangler, franchir ces rivières |
La gravité me fait chier, je n’veux être que l’air |
(translation) |
In search of a direction, a trajectory, insensitive projectiles |
Thrown at full speed, malleable lifeless things |
Everything leads us to believe that everything escapes us, and that nothing here below |
really belongs |
I would like to fly, far far away, make love within infinite spaces |
Where the simple and intense pleasure of a part of legs in the air |
Would only be the only thing that matters to survive |
Cradled by meteors, a shower of stars and Perseids |
Then our imperceptible bodies would detach from all that limits them |
From everything that hinders them, from everything that punishes them |
Let me fly, break free from these chains |
Of our skimpy bodies, this lamentable refrain |
Let me choke, cross these rivers |
Gravity pisses me off, I just wanna be air |
Think and think, you understand, that the faith that drives you is only a fetish, |
a lie |
That believing in his presence obscures your field of vision |
So I cling to tame this deceptive cadence, a stride |
unstable, uncertain |
At the crossroads of train stations and airports, on the dirty benches of a terminal |
Where millions of faces entwine, I lay |
In the stormy December skies the disgustingly gray-robed charters |
Soar towards the horizon, the twilight carried by the wind, reveals clouds |
pink and white |
Blue birds with silver wings dive and swoop to the ocean |
Sometimes I dream of reaching these shores, of letting myself be taken to the |
oriental lights |
Let me fly, break free from these chains |
Of our skimpy bodies, this lamentable refrain |
Let me choke, cross these rivers |
Gravity pisses me off, I just wanna be air |
Let me fly, break free from these chains |
Of our skimpy bodies, this lamentable refrain |
Let me choke, cross these rivers |
Gravity pisses me off, I just wanna be air |