La pauvreté t’enrichissait
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Les épreuves de la vie t’avaient renforcé
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Toutes ces fois où le seum t’avait animé
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Toutes ces fois où seul tu te serais égaré
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Bien entouré, t’as pas cédé
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T’as profité du don que t’as hérité
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Fini les fins de mois à tout calculer
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T’es passé d’homme banal à la célébrité
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Puis doucement, doucement
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Tu t'écartes de celle qui t’aimais tout ce temps, tout ce temps
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Rien à foutre des autres, c’qui compte c’est l’argent
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Pour toi rien n’est plus important, t’as tellement changé que tu te méfies même
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de tes parents
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Blessant (blessant), tu d’viens vite un homme que tout le monde descend
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(descend)
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Le succès t’es monté à la tête
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Toi que tout le monde appelait l’homme honnête
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T’as cédé à tous tes vices
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Rappelle toi, toutes les fois où t’as échoué
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Rappelle toi, que sans elle t'étais damné
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Rappelle toi, pourquoi tu t’es mis à prier
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Rappelle toi
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Rappelle toi, toutes les erreurs du passé
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Rappelle toi, t’as décidé d’avancer
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Rappelle toi, pourquoi tu n’abandonnes jamais
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Rappelle toi
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T’auras beau prétendre le contraire, tu ne pourras jamais faire comme si
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j’n’avais jamais été là
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Pour toi, mal entouré, j’sais pertinemment que tu t’sens seul des fois
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T’auras beau me mentir avec le sourire, pour dire que tu ne sais ce qu’est
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souffrir
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J’suis celui qui voit clair en toi, donc rappelle toi
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Fais pas l’ignare, l’ingrate
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Fuis moi, je te suis, suis moi, je te fuis (C'est bav')
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Que suis-je à part vice et faiblesse? |
(Que dalle)
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Mais fuis ta personne, et personne te rattrapera
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Et puis je ne compterais jamais clément de ta présence, me plaindre de ton
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absence
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A tutoyer les sommets, on finit dans la décadence
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Tu t’souviens de ce que t'étais? |
Rappelle toi
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T’as changé, à vrai dire, moi même j’m’en rappelle pas
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Et puis j’ai pas la tête à te juger, j’suis loin d'être meilleur que toi
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J’fais des erreurs, je n’suis qu’un Homme, j’fais pas toujours preuve de bonne
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foi
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Mais rappelle toi, bordel de merde, mais rappelle toi, tous ces pleurs,
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ces cris et ces joies
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J’respecterai toujours tes choix, j’t’en prie, oui, rappelle toi
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Rappelle toi, toutes les fois où t’as échoué
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Rappelle toi, que sans elle t'étais damné
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Rappelle toi, pourquoi tu t’es mis à prier
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Rappelle toi
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Rappelle toi, toutes les erreurs du passé
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Rappelle toi, t’as décidé d’avancer
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Rappelle toi, pourquoi tu n’abandonnes jamais
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Rappelle toi
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J’me rappelle pas, puis y a que Dieu qui peut m’juger
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(Juger, juger, juger, juger, juger…)
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J’me rappelle pas, puis y a que Dieu qui peut m’juger
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Et même si t’y m’vois peu, le quartier restera mon Q. G
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J’me rappelle pas, de ta présence quand j'étais seul
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Posé sur le banc du square, le regard vide, sans espoir
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Personne peut me faire culpabiliser, c’est
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Oeil pour oeil, dents pour dents (han), comme l’ancien il disait
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De toutes les façons, je n’ai plus du tout le temps de me justifier,
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ma vie c’est le marathon
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Maintenant je fais du son, maintenant je fais des sous, je veux juste kiffer,
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honorer mon blason
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Je sais, on dit que j’ai changé, la mif' me prend pour un étranger
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A la base, j’voulais juste manger, à la base, j’voulais juste me ranger
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Faire du mal: j’y ai jamais songé, c’est pas moi, c’est l’succès l’danger
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«C'est ta faute, tu n’en fais qu'à ta tête !»
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Rappelle toi, toutes les fois où t’as échoué
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Rappelle toi, que sans elle t'étais damné
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Rappelle toi, pourquoi tu t’es mis à prier
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Rappelle toi
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Rappelle toi, toutes les erreurs du passé
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Rappelle toi, t’as décidé d’avancer
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Rappelle toi, pourquoi tu n’abandonnes jamais
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Rappelle toi
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Rappelle toi, toutes les fois où t’as échoué
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Rappelle toi, que sans elle t'étais damné
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Rappelle toi, pourquoi tu t’es mis à prier
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Rappelle toi
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Rappelle toi, toutes les erreurs du passé
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Rappelle toi, t’as décidé d’avancer
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Rappelle toi, pourquoi tu n’abandonnes jamais
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Rappelle toi |