Song information On this page you can find the lyrics of the song Reda, artist - Lacrim.
Date of issue: 08.12.2021
Age restrictions: 18+
Song language: French
Reda |
Putain, où ai-je atterri? Les condés m’ont tamponné vite fait, bien fait |
J’ai fini dans l’car cellulaire, les fils de p' m’ont mis à Fleury |
Et j’ai pas dormi d’la nuit, j’suis resté debout, à fumer par la fenêtre |
J’sais toujours pas comment j’ai fait pour en arriver là, après demain, |
j’devais m’barrer à Marbella |
Ils ont pété ma bella et saisi ma villa, l’avocat va m’casser l’dos pour que |
j’me barre de là mais nique sa mère, on reste fort |
Vu qu’j’suis arrivé au bâtiment, premièrement: j’ai mis mon cœur au coffre-fort |
Deuxièmement: faut faire sa place, j’commence par prendre le lit d’en bas, |
si l’codétenu, il fait l’malin, j’lui nique sa race |
— Eh, You? |
— Ouais, ouais, ouais… |
— Eh, y a ton poto là, Lacrim aux arrivants ! |
— Dis «wAllah» ! |
— Ouais, il est juste en face là. |
— Ouais, Lacrim ! |
— Ouais, ouais ! |
— Ouais, c’est nous, ma gueule ! |
— Voyous comme toi ! |
— Ouais, ouais, ouais… |
— Eh, descends, descends, enfoiré, eh, descends, descends, c’est la promenade |
là. |
Wesh mon reuf, bien ou quoi? Ah, putain, j’suis dégoûté quand j’ai appris la |
nouvelle pour oi-t |
Comment ils ont fait? J’me suis demandé |
Tu faisais conseil, t'étais scret-di, beaucoup de cash, j’ai plus d’crédit |
Un peu d’fumette, un petit drill, un peu d’buvette, un peu d’training |
Là, maintenant, va falloir t’y faire et faire belek aux petits frères car au |
placard, ça va trop vite, on passe du paradis à l’enfer |
Ne fais confiance qu'à la famille, j’planquais mon 'phone dans paquets d’pâtes |
Mon fils de pute de codétenu parti m’poucave au chef du bât' |
J’peux t’le jurer, l'été au cachot, il fait très chaud et tu parles tout seul |
Y a plein d’bonhommes, wallaye billaye qu’ont perdu la boussole |
Frérot, ici, t’ouvres à personne, compte sur tes couilles et ton pécule |
Mon ancien co', j’l’ai éclaté, j’ai failli finir comme un légume |
— Travail ou pas, relou. |
— Rah, laisse tomber |
— On est au shtar ensemble. |
— Rah, laisse tomber, mon pauvre, laisse tomber. Et toi là, comment ils t’ont |
remonté, ma gueule? |
Frérot, tu le sais, j’suis discret à mort, à part deux-trois têtes, |
personne sait nada |
J’suis rempli d’parasites, ils m’ont pris un demi-litre, j’allais visser un |
Égyptien qui s’appelle «Réda» |
Mais attends, l’rendez-vous, c'était pas à Porte de la Chapelle? |
Un mec au crâne chauve, yeux clairs, balafre en dessous l’oreille? |
Des keufs de partout, un BP quand il t’ramène la paie |
Ce fils de pute, il s'évapore pendant qu’les condés te balayent |
J’pète les plombs, sur la vie d’ma mère, c’est lui: un gros sac qui pue d’la |
gueule qu’j’ai pété en boîte de nuit |
Il m’a pas lâché d’une s’melle, il m’a appelé toute la semaine, c’fils de pute |
a payé cash alors j’pensais qu’il était gras |
Oh, putain, l’bâtard, j’ai l’seum |
Il a fait fermé des terrains, des gars d’Lyon, des gars d’Paname, |
des mecs de Nantes, etcetera |
Moi, c’fils de putain, il m’a, puis deux, puis trois, c’est devenu mon pote, |
et puis il tneket |
J’l’ai rentré dans l’cercle familial, j’lui ai présenté la daronne, |
j’ai envie d’lui faire du sale, j’ai envie d’lui niquer sa race (fils de pute) |
Il a donné ses potes d’enfance, pour lui, c’n’est pas du tout grave |
C’est l’comble mais c’fils de pute, il a même poucave des poucaves |
Faut qu’on lui montre bien que la rue, c’est pas n’importe comment |
Ce gros bâtard, il va payer l’excès d’comportement |
Le fait qu’on soit en taule, il va l’regretter fortement, on va l’attraper puis |
l’attacher dans l’appartement (directement) |
Y a ma mère qui pleure, ils ont pété ma femme, y a la perte de sous due à la |
perte de time |
Je rêve de la manger ou bien de kalasher, j’irai p’t-être m’enfoncer, ouais, |
mais lui, j’vais pas l’lâcher |
— Oh, quelle dinguerie c’tte histoire quand même, frérot. |
— Eh, chaque chose en son temps, mon reuf. Un jour, avec le chef du bâtiment, |
on va s’mettre en cellule ensemble. T’inquiète, j’suis branché. |
On va bien s’occuper d'ça. |
— T'es un bon. |
— La divi', c’est nous ! Promenade terminée, on rentre. |