Song information On this page you can find the lyrics of the song 95, artist - Fuck the Facts. Album song Die Miserable, in the genre
Date of issue: 10.10.2011
Record label: Relapse
Song language: French
95(original) |
J’aimerais y être encore. |
écouter mon walkman, dans le tapis, ma vielle cassette tapée de FYP. |
que j’ai probablement reculée manuellement avec mon crayon mine, |
pendant la dernière période de classe. |
pour sauver sur les batteries. |
et le son du punk garage, me rendre l'écho. |
donner la réplique à ce qui m’anime. |
et le marathon pour aller voir le plus de show possible. |
collectionner les billets et les flyers comme si ils contenaient une partie de |
la soirée passée. |
et dans le trash, bouger mes 90 livres. |
comme si je mesurais 6 pieds et que j'étais bâtie très carrée. |
l’insouciance, la naïve conviction qu’il ne peut rien t’arriver. |
ne rien penser. |
oublier complètement la fin de la soirée. |
embrumée. |
fumer tellement de pot, ne plus avoir de sous pour manger, ça m’a jamais |
dérangé. |
être tellement tout le temps high et adorer. |
me frotter les mains sur le sapin pour camoufler l’odeur de fumée. |
mais qui est-ce que je croyais tromper? |
ouvrir une bouteille de vin a 7 heures le matin, ou une virée sur le pouce |
pendant laquelle tu oublie de rentrer. |
sentir que le monde est devant toi. |
la certitude, d'être unique. |
perdre la notion du temps, qui a de toute façon de valeur que ce qu’on lui |
donnait. |
sans pression, sans horaire, se laisser aller à travers. |
la journée, la semaine, le temps, jamais mesuré. |
c’est sur un son de nostalgie que la porte s’ouvre sur les souvenirs d’une |
époque perdue, maintenant loin mais toujours perceptible. |
une probable idéalisation du passé, donc les sons plaisants rebondissent au |
présent et se conjuguent avec ce moment, ce moment même où nous arrêtons. |
(translation) |
I would like to be there again. |
listening to my walkman, in the carpet, my old FYP typed tape. |
which I probably backed up manually with my lead pencil, |
during the last class period. |
to save on batteries. |
and the sound of garage punk, echoing me. |
cue what drives me. |
and the marathon to see as many shows as possible. |
collect tickets and flyers as if they contained part of |
last night. |
and in the trash, moving my 90 pounds. |
like I was 6 feet tall and very square built. |
recklessness, the naive conviction that nothing can happen to you. |
think nothing. |
completely forget about the end of the evening. |
foggy. |
smoking so much pot, running out of money to eat, it never bothered me |
disturbs. |
be so high all the time and love it. |
rubbing my hands on the tree to camouflage the smell of smoke. |
but who did I think I was fooling? |
open a bottle of wine at 7 a.m., or a quick jaunt |
when you forget to come home. |
feel that the world is before you. |
the certainty of being unique. |
lose track of time, which anyway is worth more than what you give it |
gave. |
no pressure, no schedule, letting yourself go. |
the day, the week, the time, never measured. |
it is on a sound of nostalgia that the door opens on the memories of a |
lost era, now far away but still noticeable. |
a probable idealization of the past, so pleasant sounds bounce back to the |
present and conjugate with this moment, this very moment when we stop. |