Song information On this page you can find the lyrics of the song Complexité Française, artist - Disiz La Peste.
Date of issue: 02.03.2014
Song language: French
Complexité Française |
The beacon that I see\nIs still out of reach but I don’t care\nEach of my memories\nAre the brick layer of the next day\nI build my own way\nBuild, build, build, build\nBuild, build, build, build\nSur mes papiers, y’a écrit «Français»\nMais au quotidien, c’est pas tout à fait vrai\nSuis-je un banlieusard ou un citadin\nUn provincial ou un parisien?\nAdolescent, pendant les cours, j'évitais les guet-apens\nEn vacances à Tours, j’faisais du ch’val chez ma tante\nEnfant, parfois, j’vais dans l’sud de la France\nChez une autre tante, j’spécifie qu’elle était blanche\nEt quand j’y r’pense, je faisais tâche sur la plage\nY’avait le regard des connards, j’captais que dalle à cet âge\nEt puis Noël en famille dans la plate Picardie\nLes yeux qui brillent, le cœur en tachycardie\nLes fêtes finies, je retourne à Évry\nTrain d’nuit, rap, bagarres, j’drague des filles\nLes cousins et les cousines, les frères du quartier\nLes repas en famille, les nuits blanches à la cité\nPlus tard, l’Afrique à chaque fin d'été\nMon identité est non-identifiée, hein\nJ’bois pas d’pinard, j’aime le fromage\nSuis-je à moitié français?\nJ’kiffe plus les bouquins que la bagarre\nSuis-je un mec de quartier?\nJ’aime Mohammed, Moïse et Jésus\nEt ça, j’devrais le nier?\nJ’vais pas m’faire plus français que je l’suis déjà\nJ’vais pas m’assimiler\nComplexe (complexe)\nFrançais (Français)\nJe suis complexe (complexe)\nJ’suis français (français)\nThe beacon that I see\nIs still out of reach but I don’t care\nEach of my memories\nAre the brick layer of the next day\nI build my own way\nBuild, build, build, build\nBuild, build, build, build\nOn m’regarde chelou parce que je bois pas\nC’est comme si j’te regardais chelou parce que tu crois pas\nOu qu’tu portes une croix ou une kippa\nTu veux pas qu’j’force le trait? Ne me nie pas\nDans le beau pays de François Pays-Bas\nCe vieux pays qui ne vieillit pas\nRegarde ta jeunesse dans les yeux\nCette jeunesse ne baisse plus les yeux\nEt je suis c’que j’veux\nOù j’veux, quand j’veux\nPersonne ne m’définit: ni vous, ni eux\nC&agne, ville, Afrique chaque solstice d'été\nMon identité est non-identifiée, han\nThe beacon that I see\nIs still out of reach but I don’t care (Complexe, français)\nEach of my memories\nAre the brick layer of the next day\nI build my own way\nI build my own way (J'suis français)\nI build my own way\nI build my own way (Complexe)\nI build my own way\nBuild, build, build, build\nBuild, build, build, build\nBuild, build, build, build\nBuild, build, build, build\nMon enfance en damier sur des dizaines de diapos\nJ’suis bien plus qu’un papier, bien plus qu’un drapeau\nSi t’es certain de c’que t’es, j’te tire mon chapeau\nJ’me suis échappé de tous vos ghettos\nThe beacon that I see\nIs still out of reach but I don’t care (Complexe, français)\nEach of my memories\nAre the brick layer of the next day\nI build my own way\nI build my own way (J'suis français)\nI build my own way\nI build my own way (Complexe)\nI build my own way\nBuild, build, build, build\nBuild, build, build, build\nBuild, build, build, build\nBuild, build, build, build\nBuild, build, build, build\nBuild, build, build, build\nBuild, build, build, build\nBuild, build, build, build\nBuild, build, build, build\nBuild, build, build, build\nJe suis privilégié, j’ai beaucoup voyagé\nTempête de sable au Nouakchott et New-York enneigé\nDu soleil à Brooklyn, j’ai vu la jeunesse d’Alger\nDans tous les océans, j’ai nagé\nJ’ai pleuré sous la Voie Lactée\nDans le Sahara après avoir bu un thé\nAu Mali, un jour de pluie, mangé un bon mafé\nUn soir, à Dakar, j’ai embrassé ma fée\nJ’ai dansé dans les rues d’Londres\nAu carnaval de Nothing Hill\nÀ Niamey, j’ai cherché d’l’ombre\nPour chill &tea\nJ’ai vu Berlin en automne, j’ai vu Rome en hiver\nMangé un thieb à Rufisque et des gâteaux au Caire\nDes\nà Ouaga, puis mangé un ndogou\nPlus jeune, dans les rues d'Évry, évité les coups de teau-cou\nDes villes, des regrets, j’ai fumé à Genève\nDes voyages en soi, des erreurs de jeunesse\nJ’ai ri à Bruxelles, j’ai pleuré dans Paris\nFait la prière à Marseille, avec Saïd, la nuit\nDormi au Banc d’Arguin, pleuré à Conakry\nConcert à Accra, à Praia avec Dave Daivery\nAvec\n, j’ai vu la Chapelle Sixtine\nUn jour, j’irai à Médine |