Cette semaine je suis repassé à l'école plein de fois
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D’abord Lundi pour déposer les affaires de sport que j’avais oublié
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Ensuite Mardi pour un petit problème
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Une bagarre mais ça je crois qu’ils t’ont raconté
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Et puis j’y suis retourné Jeudi sans raison pour les surprendre
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J’les ai emmené déjeuner
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Quel bonheur tu sais de les voir heureux de me voir
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J’crois que je m’en lasserai jamais
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Puis comm il paraît que ça s’arrête très vite
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Bah j’profit
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Samedi on a fait du vélo les leurs étaient trop petits
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J’ai acheté des nouveaux je sais qu’on s’l’ai déjà dit mille fois
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Mais la vitesse à laquelle ils grandissent
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Ma sœur m’a filé sa télé j’l’ai mise au milieu du salon
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Elle trône comme un trophée ça m’aide à t’oublier
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Vu qu’toi tu détestais
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Mais on la regarde jamais
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On se fait des films dans le lit devant l’ordi collés
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Et on s’endort ici je sais que c’est interdit
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Je sais c’qu’a dit la psy mais
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J’essaie quand même de faire des dîners
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J’essaie quand même d’avoir des invités
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Quand même de garder de la douce folie qui nous définissait
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Puis souvent je m’arrête et je regarde autour de moi
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Et j’me dis et toi qu’est-ce que tu fais pendant ta semaine A
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Les Vendredis où je te les laisse d’abord je sors
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Pour éviter d'être seule
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Et puis parce que c’est violent de les laisser une semaine
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Je sors et je t’en dirai pas plus ça sert à rien
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Le lendemain souvent j’travaille
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Je sais que c’est le week-end
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Mais bosser pendant que les autres non
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Je sais pas j’aime bien
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J’découvre un quartier j’me dis tout le temps que t’aurais adoré
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Surtout le café juste en bas de la maison
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On y est tout le temps avec les garçons
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Eux ils jouent au flipper et moi je parle avec le patron
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C’est lui qui m’a trouvé des gars pour monter mon piano
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C’est grâce à lui que j’ai découvert Cléo
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Celle qui garde les enfants les soirs ou je suis pas là
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Mais je le fais rarement, j’attends le Lundi suivant
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J’attends le Lundi souvent
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La semaine où tu les as elle est solitaire beaucoup
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Collective en un sens cotonneuse bruyante et silencieuse
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Et pleine de premières fois
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La semaine où tu les as elle est vertigineuse
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Et j’essaie d'éviter de penser à ce que tu fais toi
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Pendant la semaine B
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Je n’ai plus peur de te perdre
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Non je n’aurai plus mal d'être moi
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Le grand amour c’est rester vivant c’est aimer
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L’ancien temps n’reviendra jamais je sais
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Je n’essaierai plus de te plaire enfin
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Je n’ai plus besoin de me taire
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S’en vient le temps de libertés rageuses
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Les instants de clarté
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Vertigineuse
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Grand amour
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Céleste ou divin c'était selon
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Quoi qui l’en reste c'était à jamais
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Un triomphe |