Dieu est grand, je me dis chaque jours que je vois le sourire de ma fille
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Quand je vois mon fils et dire que je ne croyais plus en la vie
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Destin en dent de scie, je reviens de loin si tu savais je chante mes douleurs
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en DO-RÉ-MI-FA-SOL-LA-SI
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Petit j'étais futé, flaire affuté, sirène de police et je courrais comme un
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furet
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Pas grandis dans l’opulence, pas grandis dans la soie
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Entre l’Algérie et la France? |
demande pas de faire un choix
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Citoyen du monde je me sens chez moi partout à l’aise dans mes baskets je
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traine mon faciès partout
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Je rêvais pas d'être célèbre, je rêvais pas d'être une star
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Même les étoiles s'éteignent pour devenir des trous noirs
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Ils ne connaissent rien de moi, ils ne voient que le décor
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Avant je signé des autographes sans avoir de quoi m’acheter des clops
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Dieu merci on se plaint pas, on avance avec ce que l’on a, je fais du rap ma
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mère aurait préférée que je sois avocat
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Même aujourd’hui elle me le dit «Wouldi arrête tes conneries"mais quand elle me
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voit à la télé je sais qu’elle sourit
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Rien ne sert de courir j'étais la pomme pourris, aujourd’hui je chante la
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misère avec un putin de sourire
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Je rêvais de parcourir le monde, mais on m’a dit que le soleil ne brillait pas
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pour tout le monde
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J’ai voulu refaire le monde, j’ai pris ma plume, ma feuille mais je me suis
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réveillé alors
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Ça fait longtemps que je n’ai plus de souhait, ressentu quand je chante la
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gorge noué
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Ça fait longtemps que je n’ai plus rêvé
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Parcours aléatoire, leur temple est solaire, je ne suis pas superstitieux car
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mon calendrier est lunaire
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Destin pré-écrit depuis la nuit des temps, je ne crois plus en l’Homme,
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je courbe l'échine que devant le tout puissant
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Mais l'être humain est ingrat et j’ai des mauvaises passes
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Le c ur encrassé, fragile devant paillettes et strasses
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Des contradictions dans mon cerveau, des faiblesses, ce verre alcoolisé et
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cette prière que je délaisse
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Entre deux flammes je plane et me laisse aller en espérant que le jour du
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jugement l’addition ne soit pas salé
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Je les laisses parler, qui sont-ils pour me juger? |
quand j'étais au fond du
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gouffre, personne pour me relever
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Quand j’aime je fais pas semblant, trop souvent trahis, ça siffle dans mes
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oreilles amis quand tu me salis
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De toute façon je trace ma route et je suis ma trajectoire, éternel solitaire
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depuis le réfectoire
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L’autoroute de la vie, petit bateau navigue, je repense aux proches partis trop
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tôt, c’est mon cour qui chavire
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Paix à leurs âmes, la vie suit son cours, on a séchés nos larmes et ils seront
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dans nos cours pour toujours
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Je rêvais de parcourir le monde, mais on m’a dit que le soleil ne brillait pas
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pour tout le monde
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J’ai voulu refaire le monde, j’ai pris ma plume, ma feuille mais je me suis
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réveillé alors
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Ça fait longtemps que je n’ai plus de souhait, ressentus quand je chante la
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gorge noué
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Ça fait longtemps que je n’ai plus rêvé |