Song information On this page you can find the lyrics of the song Vérité 3, artist - ISK.
Date of issue: 26.05.2021
Age restrictions: 18+
Song language: French
Vérité 3 |
AsRoyalBeats |
Ani on the track |
La vérité sort d’la bouche des enfants, les concernés ne sont pas très contents |
77, criminel, y a beaucoup d’choses à dire, du coup, j’vais rapper longtemps |
Plus t’aimeras d’gens, plus tu seras faible, ici y a qu’des jaloux, |
ouvre pas ta bouche si t’as la fève |
Une guerre, ça meurt jamais, y a qu’dans les films que y a des trêves |
Mais bon, t’es incompréhensible comme un dealer qui fait la grève |
Sous-estime pas les p’tits, tu t’feras dépassr par l'élève |
Ici, y a qu’le Tout-Puissant et un calibr qui t’protège |
Mon grand, qu’est-ce qui t’arrives? Tu fais l’voyou une fois qu’t’as bu |
Dehors, rien qu’tu pénaves, j’imagine pas en garde à vue (ah ouais) |
La mort est certaine, le moment n’l’est pas, mais j’connais des mecs qui |
peuvent t’enlever la vie si tu ler-par (rah) |
On s’sentait à la mode avec un pull Baby Milo (rah), aujourd’hui, |
pour être frais, faut Louis Vui' et Valentino |
Ma paire d’Air Max 90 tenait toute l’année scolaire, j’faisais belek, |
si j’la trouais, yema s’mettait en colère (rah) |
J’regardais Foot 2 Rue sur Gulli vers 10 heures du mat' (hein) avant qu’la rue |
et tous ses vices fassent en sorte que j’dérape (pah) |
Ils s’sont rappelés qu’c’est Dieu qui donne mais c’est des kouffars |
Ils ont pas vendu une barrette, ils parlent de go-fast |
J’compte pas finir comme les anciens d’la tess avec d’la coke dans l’piff |
J’suis tunisien comme Ben Arfa, khouya, dis pas «mata3rafnich» (rah) |
Si j’gagne, ils vont dire que je triche, si j’perds, ils vont s’en réjouir |
J’ai jamais goûté à la piche, tous les matins, j’prie l’Fajr (rah) |
J’vais tout tuer dans l’rap comme Ronny à l'époque au Barça |
Et j’le ferais pour mon grand-frère Rani enfermé au card-pla |
C’est violent comme la juge qui t’annonces que t’as pris 10 ans ferme |
On fait du haram tous les jours mais on veut pas connaître l’enfer, eh |
Et toi, t’es perdu dans ta tête, tu donnes d’la force à des inconnus mais pas |
aux mecs de ta tess (sale fou) |
Le mensonge fait plaisir et la vérité blesse, on veut des sous, maintenant |
qu’j’en ai, j’me dis que j’préférai la hess (ah, ah, ah) |
Eh, la rue, c’est noir, c’est glauque, les p’tits veulent plus savoir le prix |
des cartes Pokémon mais du gramme de coke |
Toi, t’as des sous pour ta folle, zéro pour tes potes au schtar |
Ils prennent pas d’tes nouvelles quand tu sors, rien qu’wAllah ça 7echma |
Tunisien charismatique et serein comme Ben Ali, mon étoile sera gravée à côté |
d’celle de Mohamed Ali |
J’vole comme un papillon et j’pique comme une abeille, j’investis dans des |
pavillons le jour où j’serai plein d’oseille |
Moi, j’ai trop d’cœur, même quand j’ai pas, j’arrive quand même à donner (rah) |
Si même le Tout-Puissant le fait, t’es qui pour pas pardonner? |
Mon cœur, il est abîmé, mon sourire, on m’l’a volé, les apparences sont |
trompeuses, le roi n’est pas couronné |
J'étais pas privé d’dessert, j’mangeais des hagra par l’daron |
Chez moi, le respect ça vaut de l’or donc fallait s’tenir à carreaux |
J’suis un ji3an, j’t’arrache le bras si t’as une Patek, si j’réussis, |
me porte pas l'œil mais dis-moi «psahtek» |
J’fais ce son pour les cailles-ra mentalité anti-balance (rah), on est jamais |
allés au ski mais on a vu des avalanches |
Et si un jour, t’ouvres un commerce, tes potes, ils diront: «Arrange» |
(ah ouais) |
Quelle triste vie, c’est pour s’laver qu’on vend des savons |
10 balles la moutarde, ça va vite vu qu’y a qu'200 billets, la vie est moche, |
c’est juste qu’elle est très bien maquillée |
Quand j’ouvre ma bouche, c’est pour dire la vérité, toi tu prétends être fou |
mais ça reste à vérifier |
On n’est pas fils d’héritiers mais on est fils d’ouvriers, chez moi, |
l’daron m’levait à 5 heures 30 pour aller prier |
Maintenant, il pense que mon éducation est parti en cendre, à la même heure, |
j’suis au studio, j’suis plus du tout dans ma chambre |
On s’consolait avec la PSP, aujourd’hui, on s’fait contrôler par la BST |
Petit, on jouait à la balle au prisonnier, et aujourd’hui, ça emballe des colis |
pour tayech aux prisonniers (rah, rah) |
Tellement j’suis refait, j’pourrais mettre du haschich dans un colis d’Noël (ah, |
ah, ah) |
Avec Salif, j’rentre les lamelles dans un paquet d’BN |
J’te dirais pas mon âge mais mon vécu est long comme la barbe à Ben Laden |
On a grandi dans les tours, pas celle de Gustave Eiffel |
Tu mélanges la rue et ta meuf (ah, ah), ta placer 3 kilos chez elle sans 7echma |
Mais t’oublies qu’elle a des grands reufs, la sel3a a disparu, tu t’es mangé |
une 7echwa |
Ici, c’est pas la campagne, khey, on va t’laisser des séquelles (ah), |
bienvenue chez nous: 77, criminel |
Opinel dans l’caleçon, dès l’sbah, on s’battait à la gare, on s’rentre dedans, |
même sur les quais, déter' comme des vrais 7aragas |
J’suis solide comme Khabib, j’suis rempli d’machakil |
Ils font les yous-v', ils donnent des noms, ces gens là, c’est des grosses |
chekems |
J’enchaîne nuit blanche sur nuit blanche, j’rattrape le retard quand j’avance |
J'étais au charbon quand ils allaient en vacances |
Quoi qu’on lui donne, l'être humain n’est jamais content |
J’voulais cinq euros, maintenant qu’j’les ai, bah j’en veux 500 (rah) |
Chez nous, c’est noir comme la mloukhiya, fourre pas ton nez partout, |
tu finiras dans slata méchouia |
J’avais pas un dinar sur ma puce tunisiana (pah, pah), contre la police, |
je porte plainte comme Tunisiano |
Mes grands frères allaient à Cli'-Cli' quand Alpha 5.20, il vendait ses CD |
Vérité sur vérité, j’crois qu’le passé m’a rattrapé |
T’es un menteur comme un mec qui prétend avoir dit «Bismillah» dans sa tête |
Ou qui dit qu’il boit pas mais tu l’vois mon khaliss aux buvettes |
Ils parlent pas d’la Palestine et ils parlent pas du Congo, mais to tikala |
makasi, ça c’est pour tous mes ndekos |
Quand j’rappe, tu sens l'émotion, tu sens l’authenticité, on a vécu les mêmes |
galères donc j’représente nos cités |
Khey, on est tous les mêmes car on vient tous d’la street, Arabes et Noirs, |
on est tous des frères car on vient tous d’Afrique |
La vérité sort d’la bouche des enfants et des bourrés d’la veille, moi, |
j’suis ivre de talent et j’suis qu'à ma troisième bouteille |