J’vais marcher très longtemps
|
Et je m’en vais trouver les poings qui redessinent
|
J’vais chercher éhontément
|
Les coups portés sur moi, la violence facile
|
J’vais marcher tout le temps
|
Et je m’en vais forcer les regards agressifs
|
J’vais toujours au-devant
|
Il me tarde de trouver la violence facile, c’est
|
Noël en mai, j’ai rien bu
|
Bas de l’immeuble, t’as rien vu
|
Quand moi j’avance furieuse
|
Toute débaguée, les lèvres blêmes
|
Attire à moi les oiseaux
|
Le sang séché sur ma peau
|
Les gens sourient de peur que ma maladie de boxeur se prête
|
J’vais marcher très longtemps
|
Et je m’en vais trouver les poings qui redessinent
|
J’vais chercher éhontément
|
Les coups portés sur moi, la violence facile
|
J’vais marcher tout le temps
|
Et je m’en vais forcer les regards agressifs
|
J’vais toujours au-devant
|
Il me tarde de trouver la violence facile, c’est
|
Les idées claires que j’attends
|
Une mauve émerge sur la tempe
|
La solitude, c’est parfait
|
Quand ça tape il n’y a personne qui pleure
|
Fièvre au matin, nouvel air
|
J’m’en suis fait, je vais m’en défaire
|
Ah, la blessure c’est plus rien
|
J’ai connu pire, j’ai connu la honte
|
J’vais marcher très longtemps
|
Et je m’en vais trouver les poings qui redessinent
|
J’vais chercher éhontément
|
Les coups portés sur moi, la violence facile
|
J’vais marcher tout le temps
|
Et je m’en vais forcer les regards agressifs
|
J’vais toujours au-devant
|
Il me tarde de trouver la violence facile, c’est |