Hein? |
Qui? |
Qui est dans les plus belles caves, quoi?
|
Qui cuisine cette hydroponique? |
Hein?
|
C’est moi et ma musique, juste à deux
|
Pas d’putes crasseuses qui m’sucent la queue
|
La vie est rude quand je ne rappe pas, j’tue
|
L’temps avec un flow d’sulfateuse, j’fume
|
Fume, fume la beuh, ma substance de plus en plus, ma gueule
|
Jusqu'à que tu préfères mes textes au cul d’ta meuf
|
Caba fait l’taff du rappeur et brûle chaque preuve
|
Surement un des plus forts
|
Mais j’ai besoin d'être supporté, je crains que j’suffoque
|
Urgent, faut que j’me barre loin d’ici
|
Avant qu’la mort m’accorde une danse
|
J’emmerde les cow-boys avec ma face de siou
|
Mes ennemis dans un flaque de fuel, je joue au barbecue
|
Tu veux clash, mamen, c’est pas la peine
|
Que peut faire Salameche contre les attaques de Mew?
|
Faire de la merde? |
Nan, j’ai pas trop l’temps
|
A la place, j’fais du Rap choquant
|
Arrogant, zdeh d’Hollande, et la rime devient affolante
|
J’veux voler tout le cash aux grands, j’veux pas négocier
|
Que j’puisse me saper en Ralph Lauren, de la tête aux pieds
|
Et j’suis l’Roi d’ce Rap, passe-moi le zbar et je froisse le mic
|
J’me fais une joie d’te plaquer
|
J’crois qu’je casse toutes tes barrières
|
Quoi qu’je fasse on m’compare à un quarterback
|
Loin, tellement loin des larves et des pucerons
|
On prend d’la hauteur pour leur lâcher des pures bombes
|
J’ai donné plus de punchs que cet enfoiré d’Tyson
|
Mais j’ai toujours bonne mine dans le reflet d’la médaille d’or, petit
|
J’viens pas d’une famille d’fumiers
|
Moi, j’suis qu’un gosse lambda d’Paris Sud
|
Mais j’ai hérité de talents très particuliers
|
Style premium loin des rimes médiocres
|
J’ai des techniques mystérieuses
|
J’pourrais détourner un esprit sérieux, juste avec un criterium
|
Maintenant, j’attends qu’on me couvre d’or
|
Depuis l’temps que mon crâne se contracte
|
Pendant que les autres se touchent le zob
|
Je plonge et la foule me porte
|
J'écris mes rimes dans une salle de combat
|
Je m’améliore à chaque seconde
|
Tout va très vite mais j’garde mon calme
|
Demain, les passants me regarderont
|
Parce que ma future gloire les fascine
|
En désespoir, les artistes tirent la gueule
|
Avec des larmes impossible à dissimuler
|
Comme si on leur épilait tous les poils des narines
|
Alors qui me dépassera si je n’me dépasse pas tout seul
|
Tolbiac city baroudeur, j’ai les cartes
|
Et les atouts que les jaloux veulent
|
Rien à prouver, j’laisse ma légende se faire
|
L’aboutissement d’un travail acharné
|
Tous les jours, enfermé dans une chambre terne
|
Et même en sachant qu’ce texte était une vraie leçon d’habilité
|
J’sais qu’un grand pouvoir implique de grandes chances de l’perdre
|
Loin, tellement loin des larves et des pucerons
|
On prend d’la hauteur pour leur lâcher des pures bombes
|
J’ai donné plus de punchs que cet enfoiré d’Tyson
|
Mais j’ai toujours bonne mine dans le reflet d’la médaille d’or, petit
|
Paroles rédigées et annotées par la communauté RapGenius France |