Chérie, péta l’sac de Juliette pendant qu’j'égorge Roméo
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J’croque la vie à pleines dents comme les zombies d’Georges Romero
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Ouais j’ai les crocs comme un pitbull qui t’ronge ta jambe
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J’suis l’Père Fouettard, MC, va faire tes devoirs et range ta chambre
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Accroche ta sangle, on a l’pied au plancher
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Balance les gambas sur la plancha
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J’soulève mon sexe en acier trempé d’une simple pensée
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Tu veux goûter l’bitume, penche-toi, que j’t’encule avec du gravier
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Grossier est le langage
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Vous connaissez le personnage
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Dans le gosier, du douze ans d'âge
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J’ai tes dossiers, j’ai fait les sondages
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Monte sur l’ring au son d’la cloche à fromage, rapapa
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Maintenant, si un gruyère te voit il t’appellera «Papa»
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Yeah, Monsieur l’Agent veut mes papiers
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Mais j’les ai pas, j’les ai oubliés
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Ses collègues me regardent les yeux écarquillés
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Passez-moi les menottes, vous faites pas prier
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J’ai d’la chatte à fouetter, du pain sur la planche à billets
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Ils savent pas rapper, pas s’habiller, allez vous démaquiller
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Yeah, détache le chèque selon les pointillés
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Ce soir, Monsieur l’Agent n’aura pas mes papiers
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Nique le 6.6.6
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Le comble de la Diablesse c’est d’avoir le paradis entre ses cuisses
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La vie n’est pas rose comme un clitoris
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Quand j’repense aux immondices faites par Dominique Baudis
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On dit pas «Le cow-boy roupille» fils, mais «l'homme au pistolet dort»
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On nique les skins, on fiste les porcs
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Ouais j’donne l’heure à leurs intestins
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Qu’on m’dise que j’ai tort d’avoir fuit le triste décor parisien
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La vie c’est des questions du début à la fin
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Ça commence par la tétine ou l’téton puis l’flingue ou l’surin
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Ça se terminera par du chêne ou du sapin
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La Terre est ronde pourtant y’a des tapins dans les quatre coins
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Yeah, Monsieur l’Agent veut mes papiers
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Mais j’les ai pas, j’les ai oubliés
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Ses collègues me regardent les yeux écarquillés
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Passez-moi les menottes, vous faites pas prier
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J’ai d’la chatte à fouetter, du pain sur la planche à billets
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Ils savent pas rapper, pas s’habiller, allez vous démaquiller
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Yeah, détache le chèque selon les pointillés
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Ce soir, Monsieur l’Agent n’aura pas mes papiers
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J’suis dans l’Faucon Millenium, Han Solo
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T’es pas un homme, même tes couilles elles t’ont unfollow
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J’suis qu’un salaud, c’est soit j’m’essuie dans l’sopalin
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Ou soit tu swallow
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Et ouais mon lapin, c’est soit l’un ou soit l’autre
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Elles investissent dans leurs nibards excédant la puterie
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C’est l’hôpital qui s’fout d’la charcuterie
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C’est pas moi qui ai grossi, non, c’est tes yeux qui ont maigri
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J’suis resté l’même contrairement à ces abrutis
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Dans l’fond, j’me dis qu’on est plutôt bien loti
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Quand j’pense aux frères au habs en train d’nettoyer la cour
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J’avais des frères, la jalousie les a rendues aigris
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Chérie, c’est tes oreilles qu’on devrait appeler «les poignets d’amour»
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Yeah, Monsieur l’Agent veut mes papiers
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Mais j’les ai pas, j’les ai oubliés
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Ses collègues me regardent les yeux écarquillés
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Passez-moi les menottes, vous faites pas prier
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J’ai d’la chatte à fouetter, du pain sur la planche à billets
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Ils savent pas rapper, pas s’habiller, allez vous démaquiller
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Yeah, détache le chèque selon les pointillés
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Ce soir, Monsieur l’Agent n’aura pas mes papiers |