| J’regarde sur ma gauche: R.A.S |
| Sur ma droite: des chiens d’la casse tenus en laisse |
| Ils se disent: «Il a du pez, il faut qu’on lui enlève» |
| Les mecs, cherchez du business, arrêtez d'être en hass |
| Les ennemis de mes amis ne sont pas mes amis, no ! |
| Ouvre la bouche, pose ton front sur mes abdominaux |
| Ce n’est pas qu’j’aime pas me mélanger mais disons |
| Simplement qu’les aigles ne volent pas avec les pigeons |
| J’suis arrivé par bateau, mon peuple a subi sévère |
| Mes négros ont les idées claires qu’avec des billets verts |
| Y’a pas qu’le pe-ra dans la vie, tu rappes à en devenir débile |
| Une pensée pour les rappeurs disparus comme Sully Sefil |
| Mi-gorille, mi-lion, 100% rat des villes |
| La beurette là-bas m’trouve mignon, elle porte des bas résille |
| J’ai goûté tous les cocktails à part celui de Russie |
| J’affiche ma réussite, j’parcours le monde, ses chambres d’hôtels |
| On rentre dans le club (club), la musique est bonne (bonne) |
| Mes négros sont frais on dirait qu’on pèse des tonnes |
| Je marche sur le sol (sol), le bitume s’allume |
| On dit bonjour à tout le monde shalom, salam, salut |
| Tu fais la deux tu fais la trois, je fais la une |
| Tu fais le loup le chien tu aboies, je fais la lune |
| Tu fais la rousse, la blonde et la brune |
| On connais pas la «lose», négro nous on fait la thune |
| On rentre dans le club pour tout niquer, je ne sais pas ce que t’en penses |
| Ramène pas ton équipe de trans sur la piste de danse |
| Les keufs m’ont à l'œil, j’hésite à transporter mon gun |
| Alors j’commande bouteille de Jack pour mieux t'éclater la gueule |
| J’rappe comme une machine, j’le vis, tu imagines |
| Leurs putes font ma lessive, les rimes fusent comme des missiles |
| J’regarde dans mon rétro pas un négro dans mon sillon |
| J’me fais chier dans ce rap game j’suis seul avec mes millions |
| Océan Arctique, ours polaire en plein travaux pratique |
| Izi charismatique, le move caresse ma trique |
| Rappeur comme moi, jamais vu comme le Mollah Omar |
| Connu chez les shtars, reconnu jusque dans l’Oklahoma |
| On rentre dans le club (club), la musique est bonne (bonne) |
| Mes négros sont frais on dirait qu’on pèse des tonnes |
| Je marche sur le sol (sol), le bitume s’allume |
| On dit bonjour à tout le monde shalom, salam, salut |
| Tu fais la deux tu fais la trois, je fais la une |
| Tu fais le loup le chien tu aboies, je fais la lune |
| Tu fais la rousse, la blonde et la brune |
| On connais pas la «lose», négro nous on fait la thune |
| Agresse ton boss pour augmentation |
| Viens à ma table, armé, bien habillé, la réglementation |
| On vient du bled sale bâtard pas du terroir |
| Tu seras rebeu et black qu’avec un oeil au beurre noir |
| Si tu veux pas t’faire enculer ne me donne pas tes fesses |
| Les fans m’imitent, les condés surveillent mes faits et gestes |
| Mais moi j’suis dans le club avec Yahia, Mazalaza |
| Tu jettes des cailloux sur scène, serais-tu de la bande de Gaza? |
| Méfie toi de mon coup de boule négro de la droite de Brazza |
| Rejoins le prince de la ville poupée à l’hôtel Plaza |
| Je dribble te la mets au fond comme Shevchenko |
| Je suis fresh for life, sorti de chez Boulbi&Co |
| On rentre dans le club (club), la musique est bonne (bonne) |
| Mes négros sont frais on dirait qu’on pèse des tonnes |
| Je marche sur le sol (sol), le bitume s’allume |
| On dit bonjour à tout le monde shalom, salam, salut |
| Tu fais la deux tu fais la trois, je fais la une |
| Tu fais le loup le chien tu aboies, je fais la lune |
| Tu fais la rousse, la blonde et la brune |
| On connais pas la «lose», négro nous on fait la thune |