Laisse-moi faire mon business
|
Ress' les fesses, et ne me vexe pas ou je te blesse
|
Reste sobre ou je sors le sabre
|
Tranche ta tête de pute, et puis je t’enterre dans le sable
|
Je suis le fou, dépressif, nocif
|
J’emploie la manière forte, aussi dur qu’un récif
|
Je récite mes vers durs, hardcores
|
Trop puissant pour toi, maintenant tu flippes
|
Quoi de neuf? |
Quoi? |
Comment? |
Pourquoi?
|
Le numéro 2, terrorise les MC’s, les flanbys
|
Inspire la mort, on m’appelle le zombie
|
Je fous la pagaille partout où j’passe
|
Mais c’est même pas la peine négro de suivre mes traces
|
Je porte la poisse, te fais des crasses
|
T’enferme dans ma paroisse
|
Te rosse, te boxe et puis te froisse
|
Je suis le négro qui fout la merde
|
Le re-lou de la société malsain qui n’a rien à perdre
|
Approchez, approchez près du Driver stand
|
Où sont étalés tous ceux et celles qui marchandent
|
Celui qui marchande devient ma marchandise
|
Je le rends aussi tordu que la tour de Pise
|
Si t’as pas d’endurance ne te mets pas en avant
|
Ce n’est pas sexuel mais c’est un harcèlement
|
Actuellement en position de force et ça me fait rire
|
Bas-toi, ta situation ne pouvait pas être pire
|
Super fat Driver Boom attaque
|
??? |
mais il y a du produit en vrac
|
C’est ??? |
sera mon étude de marché
|
Mon marketing insistera
|
Et te dira d’aller te faire en-
|
Calculez moi ce bénéfice
|
Si aujourd’hui je suis riche
|
C’est grâce aux nombreux sacrifices
|
Effectués pour remplir mon stand et mes rayons
|
Et maintenant devine ce que nous produisons
|
C’est mon flow qui coule sur les deux rives
|
La gauche, la droite, j'épate
|
Place l’uppercut au plexus, l’adversaire se carapate
|
La masse de mon poing lyrical pèse lourd sur ta face
|
Vu la pression que je met dans mes rimes chaque jour qui passe
|
Normal, mes injections verbales imprègnent ton mental
|
Souvent fatales tellement de victimes que mon style est légal
|
Sans égal, quand je m'étale, «hurlant» sur l’instru
|
Ne connais-tu pas la légende «à coups de langue je tue»?
|
Sur le Cut Killer Show toujours plus qu’il ne t’en faut
|
E-A-S-T dans le mix, «ouais», d’un coup de croc
|
Je mets les points sur les «i», le vrai funky quand l’envie
|
M’en prends, tu joues les grands mais en fait t’es qu’un petit
|
Il paraît que ci ou ça, on dit ce qu’on veut gars
|
Mon attitude reste la même: faire le plus de dégâts
|
Parmi la population de faux qui checkent les micros
|
Pour brancher des nymphos, comportement idiot
|
En garde, les projectiles viennent tout droit du sous-sol
|
Je vole de mes propres ailes en tête je caracole
|
Sur mes guibolles je tiens comme un rock tiens toi le pour dit
|
Autour de l’heure du crime ma rime pervertit les esprits
|
A la régulière j’augmente le score de mon équipe
|
Remix et vidéo clips, j’ai des rimes plein le slip
|
Flippe, braque les spots, j’suis fly, j’cause perte, funéraille
|
Petite canaille avec un micro-flingue-salaud
|
J’déshabille les lascars comme si je produisais un film porno
|
8−6, skunk, filtre marocain
|
Je sors des disques et je baise de mannequins
|
Fonction, ma bouche est ouverte comme une portière
|
Mes rimes ramènent les nègres à la frontière
|
Quoi de plus Pop Dan? |
Je fais pas de câlins !
|
Je lance une seule
|
Je lance une seule verse et les MCs deviennent orphelins
|
??? |
Zox' débarque, se débarrasse des farces
|
Autrement dit, se démarque
|
1, 2, micro-testicule plein de shit
|
Oh zut, la piliputain de pute a volé mon fut'
|
Mes thunes, bagues, dents en or, pompes
|
Jumelle, carte crédit, Teddy, et même ma cassette d’inédit
|
Boulogne, Pont de Sèvres c’est là que je naquis
|
J’ai plus de haine que skinhead n’a envers Paki
|
A qui le tour? |
Don’t le dernier MC à filé
|
Et c’est pas à cause de mon flingue
|
Y’a pas de balles dans le barillet
|
Quoi de neuf? |
Dédicace à Melopheelo
|
Sages po' maintenant regardes-toi, ouais ! |